"La réponse est: pas de regrets", a déclaré M. Obama, lapidaire, au micro de la chaîne de télévision NBC, qui l'interpellait sur ce sujet en marge de sa visite chez une famille de la classe moyenne à Columbus (Ohio, centre).
M. Obama a défendu vendredi dernier le droit d'ériger une mosquée à proximité du site des tours jumelles de New York, au nom de la liberté de culte garantie par la Constitution.
Ces déclarations ont provoqué une tempête médiatique et soulevé l'émotion des familles des victimes des attentats, tandis que de nombreux membres de l'opposition républicaine, dont l'ancienne candidate à la vice-présidence Sarah Palin, se sont engouffrées dans la brèche, accusant le président d'être déconnecté du reste de la population.
Même de proches alliés de M. Obama, comme le chef des démocrates Harry Reid, se sont distanciés de lui dans cette affaire, craignant les conséquences de cette polémique sur leur popularité à deux mois et demi d'élections législatives cruciales.
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