Haytham Maleh "purge une peine de trois ans de prison parce qu'il a critiqué les autorités syriennes lors d'une interview à une télévision de l'opposition, Barada", affirme l'organisation de défense des droits de l'Homme dans un communiqué.
Le fils de M. Maleh a déclaré à HRW que son père a souffert récemment d'une infection à l'estomac causée par la nourriture fournie en prison, et qu'il souffrait également d'arthrite des genoux, une maladie chronique.
"Le président Assad ne peut certainement pas justifier le fait de maintenir en prison un vieil homme de 80 ans pour avoir exprimé ses pensées", souligne l'ONG.
"M. Assad devrait montrer de la compassion durant ce mois sacré du ramadan", ajoute l'ONG.
Haytham Maleh, un éminent avocat et militant des droits de l'Homme, a été condamné le 4 juillet 2010 à trois ans de prison par un tribunal militaire pour "des informations mensongères qui affaiblissent le moral de la nation".
Haytham Maleh travaille pour Amnesty International depuis 1989 et a aidé à fonder l'Association syrienne des droits de l'Homme (ADHS) en 2001. Les activités de cette association locale sont gelées depuis plus de trois ans.
Il avait été emprisonné de 1980 à 1986, avec un grand nombre de syndicalistes, de militants et d'opposants politiques, pour avoir réclamé des réformes constitutionnelles.
La France, l'Allemagne et les Etats-Unis avaient lancé un appel pour sa libération.
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