En 2008, l'armée avait pris le contrôle des mines de Marange, situées à l'est du pays. Les militaires avaient expulsé des dizaines de milliers de petits chercheurs et tué 200 personnes, selon des groupes de défense de droits de l'homme. Les soldats avaient ensuite battu et violé les villageois pour les obliger à extraire des pierres précieuses. Après enquête, le processus de Kimberley avait suspendu les ventes de diamants en provenance de Marange en novembre et donné aux autorités jusqu'à juin pour changer cette situation. Le Zimbabwe a alors confié à deux petites entreprises sud-africaines, Mbada Diamonds et Canadile Miners, l'exploitation de ses mines, mais la zone est restée placée sous haute sécurité avec une forte présence militaire.
La première vente ne concerne que les diamants extraits ces deux derniers mois, date à laquelle le Zimbabwe s'est conformé aux exigences du KP. Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme, faisant état de nouvelles violations des droits de l'homme, se sont opposées à cette décision.
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