Dans la région isolée où un tiers de la population est tibétaine, près de 10 000 soldats et membres des secours poursuivaient la recherche harassante du moindre signe de vie, à travers des montagnes de boue. Mais 72 heures après la catastrophe survenue samedi, il y avait bien peu d'espoir de retrouver d'autres survivants. « Les glissements de terrain sont plus dévastateurs que les tremblements de terre, a estimé un secouriste cité par l'agence Chine nouvelle. « Il ne reste que 1 % de chance de trouver des survivants. »
Tandis que s'annoncent de nouvelles pluies torrentielles, à l'approche du typhon Dianmu qui vient de balayer la Corée du Sud, les soldats ont recours à des excavateurs et aux explosifs pour dégager les débris qui obstruent la rivière Bailong. Les monceaux de roches et de décombres retiennent l'eau et ont créé une barrière naturelle, qui, si elle venait à céder, pourrait provoquer une nouvelle catastrophe, selon Chine nouvelle. Les autorités provinciales, qui disent avoir déjà fait baisser de moitié le niveau du lac artificiel, ont fait évacuer les zones les plus exposées. Des centaines de personnels médicaux ont été envoyés sur place ainsi que des spécialistes de la prévention des épidémies.
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