La campagne israélienne menée contre le réarmement de l'armée commence à porter ses fruits. Le sénateur républicain Eric Cantor ne s'est pas contenté au cours d'une réunion du Congrès de réagir favorablement au souhait israélien de « sanctionner l'armée libanaise » à cause des affrontements de Adaïssé, mais a exigé « des preuves de l'absence d'une collaboration entre celle-ci et le Hezbollah, sinon l'aide de 100 millions de dollars qui lui est destinée pour 2011 devrait être bloquée ». Il a accusé les forces régulières de « provoquer les soldats isaréliens et de protéger les combattants du Hezbollah », avant de mettre le Liban en garde contre les « conséquences fâcheuses » d'un alignement sur la politique du Hezbollah. De sources ministérielles, on a mis l'accent sur la gravité de cette position qui fait craindre, avec la multiplication des accusations israéliennes contre l'armée, que celle-ci ne soit la cible de Tel-Aviv non seulement au Liban-Sud, mais partout sur le territoire national, en cas de nouvelle attaque israélienne. Pour tenter de limiter les dégâts, le Liban entend lancer sans tarder, à travers son ambassadeur à Washington, Antoine Chédid, une contre-offensive diplomatique libanaise auprès des membres du Congrès.
La campagne israélienne menée contre le réarmement de l'armée commence à porter ses fruits. Le sénateur républicain Eric Cantor ne s'est pas contenté au cours d'une réunion du Congrès de réagir favorablement au souhait israélien de « sanctionner l'armée libanaise » à cause des...
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