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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Il n'y avait d'yeux que pour Moza

Vendredi soir, au palais de Baabda, les hommes ont usé et abusé de leur mouchoir pour s'éponger le front et le cou (la clim était en panne) et les femmes sur leur trente et un ont dû réinventer le yoga tellement elles ont essayé de ne pas péter les plombs avant l'arrivée (avec deux heures de retard !) des guest stars de Michel et Wafa' Sleiman. Cerise sur le gâteau : la température a augmenté d'un (sérieux) coup avec la plastique impressionnante et la classe folle de Moza bint Nasser al-Misnad, magnifiée par son mythique turban noir et sa longue robe couleur chair, les pans brodés de plumes s'évasant à l'espagnole. Elle était juste... divine !
Ni l'imposante carrure de son époux cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani (1,90 mètre) ni ses pétrodollars n'ont réussi à éclipser l'absolue première Première dame du Golfe. Cheikh Hamad n'essaye d'ailleurs même pas : elle est son égérie et la plus belle image de cet État du Golfe qui n'était hier qu'une étendue de sable et qui est aujourd'hui hérissé de grues. Trônant à la table officielle entre le président Sleiman et le PM Hariri, la princesse du désert classée parmi les personnalités les plus influentes du monde arabe (Newsweek) n'a pas arrêté de causer. Peut-être du Centre de Doha pour la liberté de la presse (créé à son initiative avec Reporters sans frontières), de sa puissante Fondation Qatar pour l'éducation, de son rôle de spin doctor auprès de son époux, de ses grandes ambitions pour son petit pays (qui détient les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel), des gros investissements occidentaux au Qatar (Saad Hariri en avait l'eau à la bouche), et peut être aussi de notre bibliothèque nationale dont elle a posé la première pierre  il y a deux ans... et qui depuis est tombée dans l'oubli !
Entre-temps, le champagne... pardon, le vin Kefraya coulait à flot sur toutes les tables (sauf celle des officiels), déliant les langues et faisant briller les yeux des cent cinquante personnalités conviées à ce banquet, parmi lesquelles Michel Aoun, Nagib Mikati, Walid Joumblatt, Boutros Harb, Michel Pharaon, Adnane Kassar, Marwan Hamadé, Chucri Sader et leurs épouses, Sethrida Geagea et Zeina Karam, etc. L'un des invités racontait que lorsqu'il n'était que prince héritier, cheikh Hamad s'est senti particulièrement humilié lorsque dans un aéroport, un douanier, manipulant son passeport, lui demanda : « Le Qatar, où est-ce ? »... Le futur émir s'est juré de graver sur la carte du monde son pays grand comme la Corse, long de 150 kilomètres, large de 30, et qui s'avance comme un gros pouce dans le golfe Persique. Effectivement : le Qatar fait aujourd'hui rêver, sa richesse et sa diversité fascinent.
Le feuilleton a continué le lendemain au Sud et le surlendemain à La Table d'Alfred qui n'a pas eu son jour férié. Dimanche, des odeurs sublimes s'échappaient de la cuisine, où chefs cuisiniers et marmitons concoctaient religieusement un alléchant et unique menu pour cheikha Moza qui tenait à déjeuner dans ce restaurant beyrouthin : on lui a dit que c'était l'un des rendez-vous incontournables de la capitale et un écrin de choix... Elle s'est donc empressée d'inviter l'actuelle et les deux ex-first ladies, Wafa' Sleiman, Mona Hraoui et Nayla Moawad, ainsi que la députée Bahia Hariri, Hoda Siniora, l'épouse du chef de l'armée Jean Kahwagi, l'épouse de l'ambassadeur de Qatar, May Arida, ainsi que les dames de sa cour. La cheikha a tellement adoooré qu'elle a très gentiment réclamé de Nagib Asseily ( Joujou pour les intimes) d'aller dresser sa Table à Doha... On attend le retour d'Alfred (il est en voyage) pour prendre la grande décision.
Après le dejeuner, la spectaculaire Moza a émis le souhait de visiter le musée national. Alertée par Mona Hraoui, la conservatrice du musée  Anne-Marie Afeiche, qui passait calmement sa journée à la montagne, a fait du cent à l'heure pour ouvrir son temple à l'invitée de marque. On se demande parfois à quoi servent les radars routiers !

Barry Lyndon pour les jumeaux Hermès

Au dîner offert par Nicolas et Michèle Gharzouzi en l'honneur des jumeaux Xavier et Hubert Hermès, du  président de la maison Patrick Thomas, et Sidney Picasso (la belle-fille du colossal Pablo), venus assister au lever du rideau du nouveau temple du luxe français, l'appartement était éclairé aux chandelles, et uniquement aux chandelles, et baignait dans la couleur emblème de la célèbre marque parisienne : des centaines de bougies ont déployé leur gamme d'étincelles orange, les roses aux teintes orange garnissaient les centres des tables et des arbrisseaux d'orangers poussaient sur la terrasse où circulaient une soixantaine d'invités arborant un collier de fleurs (toujours dans les mêmes tons) offert à leur arrivée par Rosita Tawil, Miss Liban 2008. Parmi les présents qui ont baigné dans cette atmosphère de douceur, trinqué à la nouvelle boutique et dégusté les délices préparés par Hussein Hadid : l'ambassadeur de France Denis Pietton, Nasser et Safa Saïdi, Farid et Elham Raphael, Raymond et May Audi, Robert Debbas et Vivianne (vêtue d'un top Hermès : la fan attitude, Vivianne elle l'a), Gaby et Mimi Tamer, Mario Saradar, May Daouk, Berthe Chaghoury, Mona Pharaon, Mimi Sader, sans oublier Élie et Claudine Saab, Raymond, Mona, Liliane et Carole Chammas, ainsi que Georges et Alexandra Asseily, chez qui logeaient les frères Hermès, des grands amis d'Alexandra, membre du board de la foundation Guerrand-Hermès for Peace...

ditavonbliss@hotmail.com
Il n'y avait d'yeux que pour MozaVendredi soir, au palais de Baabda, les hommes ont usé et abusé de leur mouchoir pour s'éponger le front et le cou (la clim était en panne) et les femmes sur leur trente et un ont dû réinventer le yoga tellement elles ont essayé de ne pas péter les plombs avant l'arrivée (avec deux heures de...

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