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Divergences entre l'armée américaine et Bagdad sur les victimes de juillet

L'armée américaine a jugé pour la première fois dimanche excessif le bilan fourni par et les autorités irakiennes concernant le nombre de victimes dans le pays en juillet.
Dans le premier communiqué de genre, l'armée américaine "réfute le fait qu'il y a eu 535 tués en juillet et estime qu'il est incorrect de dire qu'il s'agit du mois le plus sanglant depuis 2008".
Selon elle, il n'y a eu "que 222 tués et 782 blessés par des opérations ennemies. Dans le détail, 161 civils ont péri et 526 ont été blessés alors que parmi les forces de sécurité irakienne, il y a eu 55 tués et 201 blessés".
L'armée américaine ajoute que dans ses rangs "six soldats ont trouvé la mort et 55 ont été blessés lors d'opérations hostiles".
Pour elle, il s'agit du troisième mois le plus bas depuis janvier 2008 pour le bilan global des victimes irakiennes et le 14e mois le plus bas pour les victimes américaines.
Les autorités irakiennes ont affiché leur étonnement devant la réaction américaine. "Comme nous le faisons chaque mois, nous collectons le nombre des victimes civiles auprès du ministère de la Santé, celui des policiers auprès du ministère de l'Intérieur et celui des soldats auprès de nos services" a indiqué à l'AFP une source du ministère de la Défense.
Samedi, elles avaient annoncé 535 morts, dont 396 civils, et 1.043 blessés faisant du mois de juillet le plus meurtrier en Irak depuis plus de deux ans.
Ces chiffres montrent une nette recrudescence des violences près de cinq mois après les législatives de mars qui n'ont toujours pas débouché sur la formation d'un nouveau gouvernement et alors que les Etats-Unis continuent le retrait graduel de leurs troupes du pays.
Outre les civils tués, 89 policiers et 50 soldats ont péri dans les attaques à travers le pays, selon les autorités irakiennes. Il faut remonter à mai 2008 pour trouver un mois plus sanglant avec 563 morts.
En outre 1.043 personnes ont été blessées en juillet, dont 680 civils, 198 policiers et 165 soldats, soit le bilan le plus élevé de l'année.
Au total, 4.413 militaires américains sont morts en Irak depuis l'invasion conduite par les Etats-Unis en 2003, qui avait précipité la chute du régime de Saddam Hussein, selon un bilan de l'AFP se fondant sur le site indépendant www.icasualties.org.
Depuis janvier 2010, 2.399 Irakiens ont été tués, selon des chiffres compilés à partir de sources officielles.
Les Irakiens attendent toujours de connaître le nom de leur prochain Premier ministre, un poste notamment convoité par le sortant Nouri al-Maliki et par l'ex-chef du gouvernement Iyad Allawi, près de cinq mois après les législatives du 7 mars.
L'inquiétude est d'autant plus importante à Washington que les Etats-Unis doivent avoir retiré d'ici fin août une grande partie de leur troupe pour n'en laisser que 50.000 hommes contre 65.000 actuellement, conformément à la stratégie de retrait graduel du président Barack Obama.
L'armée américaine a jugé pour la première fois dimanche excessif le bilan fourni par et les autorités irakiennes concernant le nombre de victimes dans le pays en juillet.Dans le premier communiqué de genre, l'armée américaine "réfute le fait qu'il y a eu 535 tués en juillet et estime qu'il est incorrect de dire qu'il s'agit du...