"Le roi se rendra la veille (jeudi 29) à Damas dans le cadre de cette tournée régionale", a ajouté le responsable.
"Il effectuera le vendredi 30 une visite de quelques heures lors de laquelle il rencontrera le président de la République Michel Sleimane puis les représentants des différentes parties libanaises", a indiqué ce responsable gouvernemental qui a requis l'anonymat.
"Sa visite au Liban intervient dans le cadre des efforts en vue de détendre l'atmosphère dans le pays", a-t-il précisé.
Le Liban craint une résurgence des tensions après l'annonce par le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah qu'il s'attendait à ce que des membres de son parti soient accusés par un tribunal de l'ONU d'implication dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Il s'agira de la première visite à Beyrouth d'Abdallah en tant que roi. Son dernier passage remonte à 2002, lorsqu'il avait représenté son pays tant que prince héritier au Sommet arabe de Beyrouth.
Ryad est le principal soutien de Saad Hariri, le Premier ministre libanais et fils de Rafic Hariri, tandis que le Hezbollah est appuyé par la Syrie et l'Iran.
Après l'assassinat de Rafic Hariri en 2005, les relations entre la Syrie et l'Arabie saoudite se sont distendues, mais les deux pays ont opéré un rapprochement avec une rare visite à Damas du roi Abdallah le 8 octobre 2009.
Le président syrien Bachar Al-Assad avait visité Ryad en janvier dernier.
L'Arabie saoudite veut construire autour d'elle une unité arabe pour tenter, entre autres, d'isoler l'Iran chiite, un allié clé de Damas, qui inquiète certains pays de la région en raison de son programme nucléaire controversé.
Les plus commentés
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Le médecin britanno-palestinien Ghassan Abou Sitta, venu témoigner de la situation à Gaza, refoulé en France