"C'est plus qu'une double victoire. Nos relations avec le Tchad sont très importantes et nous avons dit clairement par le passé que nous ne pouvions mettre fin au problème du Darfour sans régler la question de notre relation avec le Tchad (...) Cette visite a consolidé les gains effectués à ce propos au cours des derniers mois", a dit Ghazi Salaheddine, conseiller de M. Béchir.
"Cette visite a aussi démontré la solidarité africaine à l'égard du Soudan. Le communiqué publié à la fin du sommet était catégorique et sans équivoque dans son appui au Soudan. Il s'agit d'une autre victoire", a ajouté M. Salaheddine lors d'une déclaration à la presse au retour de la délégation soudanaise.
Le président Béchir est rentré à Khartoum vendredi en soirée (17H20 GMT) après une visite de plus de deux jours au Tchad où il a participé au sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad).
Le Tchad et le Soudan ont amorcé en janvier un réchauffement politique matérialisé notamment par un accord de "normalisation" de leurs relations après cinq ans de guerre par rébellions interposées.
La CPI recherche M. Béchir pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide au Darfour (ouest du Soudan), région frontalière de l'est tchadien en proie à une guerre civile depuis sept ans. Le Tchad est un Etat partie de ce tribunal international, mais n'a pas arrêté le président soudanais.
Au contraire, les chefs d'Etat de la Cen-Sad ont marqué leur appui au président Béchir lors du sommet de N'Djamena. L'Union européenne et les Etats-Unis avaient demandé au Tchad de faire face à ses "obligations", soit d'arrêter le président soudanais.
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