Un juge libanais a requis la peine de mort contre cinq membres importants d'un groupuscule islamiste, accusés d'avoir perpétré un attentat contre l'armée en 2008, faisant six tués, a affirmé jeudi à l'AFP un responsable judiciaire.
Dans son acte d'accusation, le juge d'instruction Nabil Sari a requis mercredi la peine de mort contre notamment le Palestinien Abdel Rahmane Awad, chef présumé en fuite du groupuscule Fateh el-Islam qui avait combattu l'armée libanaise à l'été 2007 dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared (nord).
Les quatre autres sont le Libanais Abdel Ghani Jawhar, autre membre important du groupuscule, le Saoudien Obeid al Qafil, le Palestinien Ghazi Abdallah et son compatriote Oussama Chehabi, tous également en fuite.
En septembre 2008, quatre militaires et deux civils avaient été tués dans l'attentat à la bombe dans la zone de Bohsas, à l'entrée de la ville de Tripoli, la grande ville du nord.
L'acte d'accusation cite par ailleurs des témoins selon lesquels deux des accusés seraient également impliqués dans des assassinats, dont celui du député Walid Eido (juin 2007), du capitaine Wissam Eid, officier des renseignement des Forces de sécurité intérieure (janvier 2008) et du général François el-Hajj (décembre 2007).
Le général Hajj était à la tête des opérations de l'armée au moment des affrontements de Nahr el-Bared, qui ont fait 400 morts, dont 168 militaires.
Les 12 camps de réfugiés palestiniens au Liban ont enregistré depuis 2005 une "montée de l'extrémisme avec des groupuscules salafistes et fondamentalistes tel que Osbat al Ansar, Ansar Allah, Jound el Cham, Osbat el Nour", précise l'acte d'accusation.
Dans son acte d'accusation, le juge d'instruction Nabil Sari a requis mercredi la peine de mort contre notamment le Palestinien Abdel Rahmane Awad, chef présumé en fuite du groupuscule Fateh el-Islam qui avait combattu l'armée libanaise à l'été 2007 dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared (nord).
Les quatre autres sont le Libanais Abdel Ghani Jawhar, autre membre important du groupuscule, le Saoudien Obeid al Qafil, le Palestinien Ghazi Abdallah et son compatriote Oussama Chehabi, tous également en fuite.
En septembre 2008, quatre militaires et deux civils avaient été tués dans l'attentat à la bombe dans la zone de Bohsas, à l'entrée de la ville de Tripoli, la grande ville du nord.
L'acte d'accusation cite par ailleurs des témoins selon lesquels deux des accusés seraient également impliqués dans des assassinats, dont celui du député Walid Eido (juin 2007), du capitaine Wissam Eid, officier des renseignement des Forces de sécurité intérieure (janvier 2008) et du général François el-Hajj (décembre 2007).
Le général Hajj était à la tête des opérations de l'armée au moment des affrontements de Nahr el-Bared, qui ont fait 400 morts, dont 168 militaires.
Les 12 camps de réfugiés palestiniens au Liban ont enregistré depuis 2005 une "montée de l'extrémisme avec des groupuscules salafistes et fondamentalistes tel que Osbat al Ansar, Ansar Allah, Jound el Cham, Osbat el Nour", précise l'acte d'accusation.
Un juge libanais a requis la peine de mort contre cinq membres importants d'un groupuscule islamiste, accusés d'avoir perpétré un attentat contre l'armée en 2008, faisant six tués, a affirmé jeudi à l'AFP un responsable judiciaire.Dans son acte d'accusation, le juge d'instruction Nabil Sari a requis mercredi la peine de mort contre notamment...
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