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Netanyahu à l'ONU cinq semaines après l'incident de la flottille pour Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontrait mercredi à New York le chef de l'ONU Ban Ki-moon, partisan d'une levée du blocus de Gaza, d'une enquête internationale sur l'assaut de la flottille turque et de l'arrêt des colonies de peuplement.
M. Netanyahu se présentait à l'ONU, où Israël n'a pas toujours bonne image auprès des 192 Etats membres à cause de l'interminable conflit palestinien, quelque peu rasséréné par un entretien chaleureux mardi avec le président américain Barack Obama.
Mais celui avec M. Ban, prévu à 15H00 (19H00 GMT), devrait porter sur au moins trois points sensibles.
Mardi, le secrétaire général, tout en se félicitant des nouvelles mesures israéliennes pour assouplir le blocus de Gaza, a appelé à faire encore davantage.
"Des mesures supplémentaires doivent maintenant suivre" pour satisfaire aux besoins de la population de Gaza et permettre aux Nations unies d'accélérer et d'étendre leurs efforts humanitaires, a-t-il dit par l'intermédiaire de son service de presse.
Et il a réitéré qu'un redressement économique complet de Gaza ne pourrait survenir sans une solution durable conforme aux dispositions de la résolution 1860 du Conseil de sécurité.
Cette résolution, adoptée le 8 janvier 2009 en pleine offensive israélienne contre le mouvement radical palestinien Hamas à Gaza, appelait à un cessez-le-feu immédiat et, au-delà, à "la fourniture sans obstructions de l'aide humanitaire" au territoire.
M. Ban appelle depuis longtemps à la levée pure et simple du blocus de Gaza.
Israël a autorisé lundi l'accès à Gaza de biens de construction destinés à des projets de la communauté internationale approuvés par l'Autorité palestinienne, initiative saluée par les acteurs internationaux et les ONG qui attendent désormais des actes.
Ce changement de politique est venu en réponse à une intense pression internationale sur Israël pour qu'il assouplisse le blocus en vigueur depuis quatre ans, après l'arraisonnement fin mai par des commandos israéliens d'une flottille humanitaire internationale pour Gaza, lors duquel neuf Turcs ont péri et qui a suscité un tollé à travers le monde.
M. Ban est partisan d'une enquête internationale sur les circonstances de cet assaut, effectué dans les eaux internationales.
L'ONU affirme que sa proposition d'une telle enquête est toujours "sur la table", alors qu'Israël ne veut pas en entendre parler, assurant qu'il peut mener cette investigation lui-même et de manière "crédible". Israël a mis sur pied une commission d'enquête sur l'événement, avec la participation d'observateurs britannique et canadien.
Même si les responsables israéliens ne craignent pas que le Conseil de sécurité soutienne l'idée d'une enquête internationale, ils s'attendent à des critiques dans d'autres organes de l'ONU où, selon eux, existe de manière structurelle une majorité hostile à Israël.
Enfin la question de la prolongation du moratoire sur la construction dans les colonies israéliennes de Cisjordanie, décrété par M. Netanyahu sous pression américaine et expirant le 26 septembre, qui n'a pas été abordée en public mardi après la rencontre Obama-Netanyahu, pourrait l'être mercredi à l'ONU.
De son côté, M. Netanyahu devrait réitérer à l'ONU son appel aux Etats membres à soutenir les efforts pour maintenir la pression diplomatique et économique sur l'Iran pour obtenir la fin de ce qu'Israël et les Occidentaux considèrent comme un programme nucléaire militaire clandestin. L'Iran dément ces affirmations.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontrait mercredi à New York le chef de l'ONU Ban Ki-moon, partisan d'une levée du blocus de Gaza, d'une enquête internationale sur l'assaut de la flottille turque et de l'arrêt des colonies de peuplement.M. Netanyahu se présentait à l'ONU, où Israël n'a pas toujours bonne image...