Dans une mise au point, un adjoint du ministre émirati des Affaires étrangères, Tarek al-Haydan, a indiqué que les propos attribués à l'ambassadeur avaient été prononcés "dans le cadre d'un débat général, en marge d'un forum non officiel" et avaient été "sortis de leur contexte".
Selon le Washington Times, M. Otaiba a publiquement soutenu un recours à l'option militaire contre l'Iran si les sanctions internationales ne donnaient pas de résultat.
"Nous ne pouvons pas vivre avec un Iran nucléaire", a dit M. Otaiba selon le journal, tout en reconnaissant qu'un frappe aurait "des conséquences pour son pays", soulignant notamment "le grand volume de nos échanges avec l'Iran, qui s'approche des 12 milliards de dollars".
"L'Iran est un pays voisin des Emirats et nous avons des liens historiques", a indiqué M. Haydan, ajoutant que "les Emirats respectent la souveraineté des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires".
Il a rappelé que son pays s'opposait "totalement au recours à la force pour un règlement du dossier nucléaire iranien" et prônait "une solution par les moyens pacifiques, fondée sur les résolutions internationales", tout comme il a souligné "la nécessité que la région du Golfe demeure une zone exempte d'armes nucléaires".
Les relations irano-émiraties sont mises à mal par les développements du dossier nucléaire de la République islamique qui a valu à ce pays une nouvelle série de sanctions internationales.
En vertu de ces sanctions, la Banque centrale d'Abou Dhabi vient d'ordonner aux institutions financières aux Emirats de geler 41 comptes bancaires, selon le quotidien Emirates business de Dubaï.
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