Les sanctions pourraient freiner le programme nucléaire d'Iran

Les nouvelles sanctions imposées à l'Iran "pourraient freiner" son programme nucléaire mais pas le stopper, a déclaré mercredi le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi, reconnaissant pour la première fois l'impact des mesures punitives sur ce programme.
"On ne peut pas dire que les sanctions sont sans effet", a déclaré M. Salehi, qui dirige l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, cité par l'agence de presse Isna.
"Les sanctions visent à empêcher les activités nucléaires de l'Iran, mais nous disons que ces sanctions pourraient freiner le travail mais pas l'arrêter. Ca c'est sûr", a-t-il dit devant des journalistes dans la ville portuaire de Bouchehr (sud).
Le Conseil de sécurité de l'ONU a imposé un nouveau train de sanctions le 9 juin contre l'Iran qui refuse de suspendre ses activités nucléaires sensibles, principalement l'enrichissement d'uranium.
Ces sanctions ont été suivies d'autres imposées unilatéralement par les Etats-Unis et l'Union européenne.