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Liban

Hommages émus à « la sagesse et à l’ouverture d’esprit » du disparu

Le chef de l’État, Michel Sleiman, assis entre le frère de sayyed Fadlallah, Mohammad Baqer Fadlallah (à g.), et son fils, sayyed Ali Fadlallah. Anwar Amro/AFP

Dès l'annonce de la mort de l'ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, les messages de condoléances et les hommages se sont multipliés. « La sagesse et l'ouverture d'esprit » du défunt ont été unanimement saluées.
Le président de la Chambre Nabih Berry a estimé que la mort de sayyed Fadlallah est une perte pour le monde arabe et islamique et pour l'humanité. Berry a rappelé que Fadlallah appelait avec insistance à l'unité des musulmans et à l'appui aux causes justes. Il prônait ainsi la coexistence islamo-chrétienne, l'ouverture et le dialogue et plaçait en tête de ses priorités le respect des valeurs humaines.
Le Premier ministre Saad Hariri a aussi publié un communiqué pour rendre hommage au défunt. Il a insisté sur le fait que sayyed Fadlallah a « contribué efficacement à consolider les valeurs du droit et de la justice et a enrichi la pensée islamique de pensées rayonnantes qui se transmettront de génération en génération ». Hariri a aussi salué sa modération et sa défense fervente de l'unité des Libanais. Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a lui aussi rendu hommage au disparu, rappelant qu'il a été à son école et qu'il le considérait comme « un père, un guide plein de sagesse et un rempart à toutes les étapes de la lutte contre l'oppression et contre l'occupation ». Nasrallah a affirmé avoir appris à l'école de Fadlallah « l'importance du dialogue avec autrui, ainsi que les vertus de la patience, de la détermination et de la volonté pour faire face à toutes les épreuves ». Nasrallah a aussi déclaré : « Il restera pour nous une lumière et une voie, une pensée et un sourire et un exemple à suivre ainsi qu'une position solide dans un jihad continu », assurant ensuite qu'il restera fidèle à ses enseignements et aux objectifs sacrés pour lesquels il a luttés tout au long de sa vie.
De son côté, le général Michel Aoun a salué la grande sagesse du défunt ainsi que la profondeur et la justesse de sa pensée plaçant toujours en tête de ses priorités la valeur humaine de l'homme, ainsi que le dialogue entre les religions et entre les communautés. Les anciens Premiers ministres Sélim Hoss et Nagib Mikati ont aussi rendu hommage au défunt saluant ses convictions solides et son nationalisme inépuisable. Mikati a aussi insisté sur ses efforts pour éduquer les défavorisés et les orphelins car, selon lui, il considérait l'éducation come une richesse absolue pour l'esprit.
Le mufti Mohammad Rachid Kabbani a rendu hommage à ce « fakih porteur de valeurs universelles en faveur de la paix et du dialogue ». Le cheikh akl druze Naïm Hassan a déploré la disparition de ce symbole d'un islam éclairé et de ce grand penseur, considéré comme une autorité en matière de religion, qui défendait aussi le dialogue et la coexistence. Le Conseil supérieur chiite a estimé dans un communiqué que les musulmans ont perdu en sayyed Fadlallah « un résistant déterminé et un penseur éclairé », insistant sur sa vision moderniste de l'islam et sur la solidité de ses convictions « face aux forces de l'oppression et au projet sioniste ».
L'ancien président de la Chambre Hussein Husseini a estimé que les figures qui cherchent à relever leurs peuples sont rares. L'uléma sayyed Mohammad Hussein Fadlallah en faisait partie, et sa mort constitue une grande perte sur le plan libanais, mais aussi pour le monde musulman et arabe. Son prédécesseur Kamel el-Assaad a aussi déploré la perte d'une grande figure dans le monde musulman qui avait réussi à faire entendre sa voix au-delà des frontières.
Les ministres Boutros Harb et Ghazi Aridi ont rendu hommage au défunt. Harb a insisté sur sa modération et son ouverture au dialogue, affirmant qu'il avait avec lui de fréquentes discussions profondes sur les grandes idées et, à chaque fois, il en sortait plein d'espoir et de confiance dans la coexistence et la
victoire des valeurs nationales sur le fanatisme et la discorde. Aridi, lui, a estimé que grâce à son savoir et à la richesse de sa pensée, Fadlallah est devenu une autorité religieuse qui dépassait les frontières du communautarisme et de la confession. Ses fatwas étaient écoutées dans l'ensemble du monde musulman et sa disparition est une grande perte.
Les députés Yassine Jaber, Mohammad Kabbani, Assaad Hardane ainsi que l'ancien ministre Faouzi Salloukh ont rendu hommage au défunt, vantant ses qualités humaines et son autorité éclairée en tant que référence religieuse.
Enfin, de nombreux partis, dont Amal, le Hezbollah et les parti nationalistes, la Jamaa ialamiya et le Front d'action islamique, ainsi que des associations islamiques ont publié des communiqués pour exprimer leur douleur face à la perte d'une « aussi grande figure religieuse qui a lutté pour des valeurs universelles et contre la force de l'oppression ». La Jamaa islamiya l'a même qualifié de « figure exceptionnelle » qui s'est imposée au-delà des frontières géographiques et religieuses.
Dès l'annonce de la mort de l'ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, les messages de condoléances et les hommages se sont multipliés. « La sagesse et l'ouverture d'esprit » du défunt ont été unanimement saluées.Le président de la Chambre Nabih Berry a estimé que la mort de sayyed Fadlallah est une perte...

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