Dans un communiqué sur son site internet, le ministère yéménite de l'Intérieur, a affirmé que l'homme de 70 ans avait été tué par des tirs de rebelles chiites dans la localité d'Al-Matammah (60 km au nord de Sanaa).
Mais ceux-ci ont nié par la voix de leur porte-parole Mohammed Abdel Salam toute responsabilité dans cet incident.
"L'homme a été tué en raison d'un conflit avec des membres de sa tribu,, nous n'avons rien à avoir avec cette affaire", a dit ce porte-parole à l'AFP, affirmant que les autorités ont "pris l'habitude de lancer ce genre d'accusations infondées".
Le 22 juin, un officier de l'armée yéménite avait été tué et trois soldats blessés à Harf Soufiane (nord) dans une embuscade attribuée par un responsable des services de sécurité aux rebelles chiites, qui avaient démenti l'information.
Les incidents armés impliquant des rebelles et des tribus locales fidèles au pouvoir central sont fréquents dans le nord du Yémen depuis un cessez-le-feu entré en vigueur le 12 février après six mois de guerre entre l'armée et les rebelles.
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