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L'ONU met en garde contre de nouvelles violences Hezbollah-Israël

Le secrétaire général de l'ONU a mis en garde contre de nouvelles violences entre le Hezbollah libanais et Israël après des déclarations accusant le parti islamiste chiite de disposer de missiles sophistiqués.

La ligne bleu, frontière et ligne de démarcation entre le Liban et Israël.

"Au milieu d'allegations sur des transferts d'armes au Hezbollah (...) une augmentation perceptible de la tension entre les deux parties a été enregistrée", souligne Ban Ki-moon dans un rapport, dont l'AFP à Beyrouth a obtenu une copie vendredi.
"Cela agite le spectre d'un mauvais calcul de la part des parties conduisant à une reprise des hostilités, qui auraient des conséquences dévastatrices pour le Liban et la région", ajoute le 13e rapport sur l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU.
Cette résolution a mis fin à une guerre meurtrière entre Israël et le Hezbollah qui a détruit à l'été 2006 une grande partie de l'infrastructure et tué plus de 1 200 Libanais, principalement des civils, et 160 Israéliens, la plupart des soldats.
La résolution a également renforcé la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), chargée de surveiller le cessez-le-feu et la Ligne bleue tracée par l'ONU à la frontière entre le Liban et Israël.
Le rapport de l'ONU réaffirme vendredi que les armes du Hezbollah constituent une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité mais ajoute qu'il ne dispose d'aucune preuve sur "un transfert non autorisé" d'armes dans le zone d'opération de la Finul dans le sud du Liban.
Début avril, le président israélien Shimon Peres avait accusé Damas de fournir des missiles Scud au Hezbollah qui, selon l'État israélien, possède plus de 40 000 roquettes dont certaines d'une portée supérieure à 300 km et donc capables d'atteindre les grandes villes d'Israël.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a ensuite accusé l'Iran et la Syrie de fournir au Hezbollah roquettes et missiles "aux capacités de plus en plus importantes" sans parler spécifiquement de Scud.
La Syrie a démenti ces accusations.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait lui affirmé que son mouvement avait le "droit" d'acquérir tout armement dont il a besoin, mais a refusé de confirmer ou démentir les accusations israéliennes sur sa détention de missiles Scud.
"Au milieu d'allegations sur des transferts d'armes au Hezbollah (...) une augmentation perceptible de la tension entre les deux parties a été enregistrée", souligne Ban Ki-moon dans un rapport, dont l'AFP à Beyrouth a obtenu une copie vendredi."Cela agite le spectre d'un mauvais calcul de la part des parties conduisant à une reprise des hostilités, qui...