A l'issue d'une réunion à Bruxelles, les directeurs politiques de ces pays chargés du dossier nucléaire iranien et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton ont confirmé dans un communiqué commun leur disposition à "continuer le dialogue" avec l'Iran "dans l'objectif d'entrer dans des négociations significatives" sur son programme nucléaire après l'adoption des sanctions à l'Onu.
Catherine Ashton avait écrit mi-juin au négociateur en chef iranien Saïd Jalili pour l'inviter à discuter de "la question des armes nucléaires" le plus rapidement possible.
Selon un haut responsable européen, les grandes puissances s'attendent à une réponse, voire une éventuelle rencontre, au plus tôt à partir de la mi-août ou courant septembre.
Le lieu d'une telle rencontre n'est pas encore défini. Néanmoins, "il serait trop tôt d'envisager Téhéran, cela donnerait des attentes trop élevées", a estimé ce haut responsable européen.
Lors de leur réunion à Bruxelles, les Six et l'UE ont aussi discuté de la mise en oeuvre des sanctions prévues par la résolution de l'Onu. Les Etats-Unis et l'UE ont décidé d'aller au-delà en prenant des sanctions renforcées, ce qui avait été critiqué par la Russie.
Les sanctions américaines ont été promulguées jeudi par le président américain Barack Obama après leur adoption par le Congrès. Les sanctions européennes doivent elles être finalisées le 26 juillet lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27.
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