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Culture - Festival de Byblos

Ouverture en hommage à Wadih el-Safi

Wadih el-Safi.

C'est par un concert en hommage à une icône de la chanson libanaise, Wadih el-Safi, que s'ouvre, ce jeudi 1er juillet, le Festival de Byblos. Deux superstars libanaises, Najwa Karam et Waël Kfoury, accompagnées d'un grand orchestre, vont revisiter le répertoire de celui qui a été désigné comme la «Voix du Liban».
Produit par le Festival de Byblos, ce concert, unique en son genre, comprendra également des tableaux de danse traditionnelle et la projection d'un documentaire relatant la vie et le parcours de Wadih el-Safi.
Véritable légende vivante de la chanson folklorique libanaise, Wadih el-Safi a débuté sa carrière à l'âge de 17 ans en prenant part à un concours radiophonique, qu'il remportera haut la main parmi 50 participants. Voix de baryton, après des études au Conservatoire national, il se met à composer et à chanter des airs folkloriques, et des mélodies traditionnelles. Il a écrit plus de 3000 chansons mixant poésie et «zajal» et créant un style modernisé de folklore
libanais.
Réputé pour ses «ataba», «mijana» et «abou el-zuluf», il a tout au long de ses soixante-dix ans de carrière toujours exalté dans ses textes les valeurs morales, l'amour, la dévotion et le patriotisme. Et a porté haut le flambeau de la chanson libanaise dans ses tournées aux quatre coins de la planète. Aussi bien dans les pays de la région qu'au Brésil - où il s'est installé durant trois ans, de 1947 à 1950 - qu'en France, en Italie, au Portugal...
Najwa Karam et Waël Kfoury sont parmi les artistes les plus populaires, actuellement, dans le monde arabe. Tous deux natifs de Zahlé, ils sont les premiers parmi les chanteurs de leur génération à remettre le style de Wadih el-Safi au goût du jour. Ce dernier a d'ailleurs joué un rôle de catalyseur dans la carrière de chacun d'entre eux.
Najwa Karam a enregistré, en 2002, en duo avec Wadih el-Safi, W' Kberna, une ballade qui dépeint les relations père-fille, véritable tube dans le monde arabe.
Quant à Waël Kfoury, qui a grandi dans la tradition du «mouwwel», il a toujours clamé son ambition d'être un mélange de chanteur romantique, façon Abdel Halim Hafez, et de tarab, à la manière de Wadih el-Safi. Ce qu'il est devenu effectivement aujourd'hui.
C'est par un concert en hommage à une icône de la chanson libanaise, Wadih el-Safi, que s'ouvre, ce jeudi 1er juillet, le Festival de Byblos. Deux superstars libanaises, Najwa Karam et Waël Kfoury, accompagnées d'un grand orchestre, vont revisiter le répertoire de celui qui a été désigné comme la «Voix du Liban». Produit par...

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