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Lifestyle - Société

Une capitale vibrante pour une fête de la Musique haute en couleurs

Au centre-ville ou dans les rues de Hamra, dans les églises ou dans les souks de Beyrouth, tous les Libanais, petits et grands, mélomanes invétérés ou simples badauds venus prendre un bain de foule ont répondu présents à l'appel de la musique.

 Sur la place Samir Kassir, dans le centre-ville. Photo Ibrahim Tawil

Lundi 21 juin, 20h45 : pas de klaxons dans les rues de la capitale, peu de voitures et beaucoup de piétons. Mais rassurez-vous, tout va bien. Si ce n'est que les « points stratégiques » du centre-ville, à savoir la place des Martyrs, le jardin Samir Kassir, le dôme, les thermes romains et les souks de Beyrouth ont été pris d'assaut par une horde de musiciens aux accents variés, rassemblant ainsi une foule des plus hétérogènes. Pour cette soirée, on peut le dire, la musique n'a pas fait dans la discrimination, et ceci pour le plus grand bonheur des Libanais. Amateurs de jazz, de rock, de rap, de folk, de pop, de reggae, de soul, de samba, de chanson française ou de musique électronique, tous ont été servis, et plutôt deux fois qu'une !
Aux thermes romains, la voix riche et enveloppée de Youmna Saba, chanteuse de folk libanais, s'accordait magnifiquement avec le cadre magique des thermes, offrant ainsi aux amateurs un moment de pur bonheur. Un peu plus loin, au jardin Samir Kassir, la chanteuse folk-rock, Kristen Hope, a elle aussi su transporter le public avec sa voix suave et sa musique envoûtante. À quelques mètres de là, sur la place des Martyrs, le groupe de rap I-Voice s'est emparé de la scène devant une foule déchaînée. Même les quinquagénaires étaient de la partie, et pas seulement parmi le public. Le chanteur et guitariste Gus Farah en est l'exemple ultime : non content de reprendre les grands classiques de la pop, Gus les remet aussi au goût du jour.
« La fête de la Musique est une occasion de découvrir et d'encourager des artistes libanais que l'on ne connaissait pas. C'est aussi l'occasion de se retrouver pour célébrer une fête qui ne peut que nous unir », lance Marielle, une jeune mélomane de 21 ans.
L'ambiance décontractée de cette fête était également propice aux rencontres et aux mondanités, car on ne peut pas parler de grand rassemblement sans parler de mondanités, un « art » que tout Libanais qui se respecte maîtrise à la perfection.
Lundi 21 juin, 20h45 : pas de klaxons dans les rues de la capitale, peu de voitures et beaucoup de piétons. Mais rassurez-vous, tout va bien. Si ce n'est que les « points stratégiques » du centre-ville, à savoir la place des Martyrs, le jardin Samir Kassir, le dôme, les thermes romains et les souks de Beyrouth ont été pris...
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