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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Un agenda chargé pour Sleiman demain à Damas

À l'ordre du jour du troisième sommet libano-syrien,demain mardi à Damas entre les présidents Michel Sleiman et Bachar el-Assad, une série de questions régionales, brûlantes d'actualité, dont notamment l'attaque israélienne contre la flottille de la paix et le vote de nouvelles sanctions contre l'Iran en Conseil de sécurité.
MM. Sleiman et Assad doivent examiner les conséquences de l'attaque qui a entravé la reprise du dialogue indirect sur le volet israélo-palestinien des négociations de paix et s'arrêter sur l'incapacité du Conseil de sécurité à former une commission internationale indépendante d'enquête, ainsi que sur la volonté des militants libanais et syriens de dépêcher de nouvelles embarcations transportant de l'aide humanitaire à Gaza, alors que le commandement israélien promet de barrer la voie à ce genre d'initiatives. Des participants à l'établissement de l'agenda présidentiel ont souligné que les deux chefs d'État entendent discuter de la sécurité des bateaux libanais et syriens qui souhaitent briser le blocus de Gaza.
Toujours selon les auteurs de l'agenda présidentiel, la résolution 1929 du Conseil de sécurité, infligeant de nouvelles sanctions à Téhéran à cause de son programme nucléaire et ses éventuelles retombées, occupera une bonne partie des pourparlers libano-syriens. Ils ont rappelé dans ce cadre l'impact de l'adoption de cette résolution, qui a fait de l'ombre à l'affaire de la flottille et qui a provoqué des divisions en Conseil des ministres, tout en mettant l'accent sur le fait que la situation de la Syrie dans cette affaire diffère de celle du Liban, dans la mesure où Damas n'est pas, comme Beyrouth, membre non permanent du Conseil de sécurité. Mais quoi qu'il en soit, les deux États restent tenus d'appliquer la résolution du moment qu'elle a été adoptée sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU.
Une coordination libano-syrienne à ce niveau s'avère nécessaire, indique-t-on de mêmes sources. Selon les premières analyses de la teneur de la 1929, les sanctions portent sur trois domaines : les banques ainsi que la circulation des personnes et des marchandises. Pour ce qui des restrictions bancaires, il s'agit de limiter les transactions avec les banques iraniennes dont la Banque centrale iranienne pour éviter que celles-ci ne facilitent le développement du programme nucléaire de Téhéran.
Pour ce qui est de la circulation des personnes, il s'agit de surveiller les Iraniens qui sont interdits de voyage, sur base de listes de noms régulièrement mises à jour. Au niveau des marchandises, la résolution exige un contrôle de tous les cargos qui vont en Iran ou qui en sortent, ainsi qu'une surveillance des lignes maritimes.
On sait que le Liban et la Syrie sont tous les deux ouverts sur l'Iran qui maintient une alliance stratégique avec Damas et qui exerce une influence stratégique au Liban.
Troisième sujet à l'ordre du jour du sommet libano-syrien : les menaces israéliennes régulières contre le Liban et parfois contre la Syrie. Beyrouth et Damas sont tous deux convaincus que l'État hébreu peut les mettre à exécution à n'importe quel moment.
MM. Sleiman et Assad doivent aussi passer en revue les travaux des commissions conjointes libano-syriennes qui devaient s'entendre sur les amendements à introduire aux accords libano-syriens et qui ont tenu hier leur dernière réunion à Damas.
À l'ordre du jour du troisième sommet libano-syrien,demain mardi à Damas entre les présidents Michel Sleiman et Bachar el-Assad, une série de questions régionales, brûlantes d'actualité, dont notamment l'attaque israélienne contre la flottille de la paix et le vote de nouvelles sanctions contre l'Iran en Conseil de...
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