Mais le ciel n'est pas sans nuages pour l'équipe de Fabio Capello, qui n'a plus livré un bon match depuis septembre : une préparation médiocre, la blessure de l'arrière central Rio Ferdinand remplacé par Ledley King dont le genou menace de lâcher à chaque instant, l'absence d'un gardien de haut niveau.
S'il devait laisser quelques jours supplémentaires à Gareth Barry pour se remettre d'une blessure à une cheville, Capello serait contraint d'associer dans l'axe Frank Lampard et Steven Gerrard, un partenariat qui n'a jamais fonctionné et qui laisse l'Angleterre vulnérable sur les contres.
Errements défensifs américains
Or, ce secteur est l'un des points forts des Américains, qui disposent de joueurs rapides, comme Clint Dempsey, Robbie Findley et surtout Landon Donovan, dont le duel avec Ashley Cole sera une clé du match.
Immensément inférieurs aux Anglais en terme de technique, les Américains tableront sur une organisation et une condition physique impeccables.
« Nous resterons fidèles à notre manière de jouer. Si un gars est battu, il y en aura un autre pour se lever à sa place. Il faudra être à fond physiquement, courir, se battre, couvrir son partenaire pendant 90 minutes », résume le milieu Michael Bradley.
Pour garder leurs chances, les Américains devront remédier aux errements défensifs apparus en préparation. « Si nous leur donnons trop de coups francs, nous serons probablement punis », prévient le gardien Tim Howard.
Son équipe est animée d'une immense motivation. Elle rêve d'infliger un revers à ses lointains cousins d'Europe dont elle supporte mal la condescendance persistante quand il s'agit de « soccer ».
Les partenaires de Donovan veulent s'inspirer d'un précédent : en 1950 au Brésil, une équipe d'amateurs américains avait pris le meilleur sur les superstars anglaises (1-0) lors du seul duel en Coupe du monde. S'il demeure, l'écart entre les deux nations est aujourd'hui bien plus faible.
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