La chanteuse Suzanne Tamim.
Les parents et le frère de la chanteuse libanaise Suzanne Tamim, assassinée en juillet 2008 à Dubaï, ont renoncé à leurs poursuites contre le commanditaire présumé de son meurtre, un magnat de l'immobilier égyptien proche du pouvoir, a indiqué hier une source judiciaire libanaise.
Abdelsattar, Thouraya et Khalil Tamim ont signé, devant un notaire libanais, qu'« ils renoncent aux poursuites contre Hicham Moustafa et Mohsen el-Sokkari dans l'affaire du meurtre de Suzanne Tamim ». Hicham Talaat Moustafa est accusé d'avoir commandité un policier à la retraite, Mohsen el-Sokkari, pour la somme de deux millions de dollars, pour tuer la jeune femme.
Dans une notification officielle adressée à la cour criminelle du Caire qui juge les deux accusés, les membres de la famille Tamim affirment que leur précédente déclaration à cette cour accusant M. Moustafa d'incitation au meurtre de Suzanne Tamim n'est « qu'une supposition (...) infondée », selon la source judiciaire. « Nous avons totalement renoncé à cette hypothèse (...) Ainsi, chacun de nous confirme qu'il abandonne ses poursuites civiles dans cette affaire », conclut le document. La source judiciaire a indiqué qu'une demande avait été adressée au ministère des Affaires étrangères pour qu'il transmette la notification à la justice égyptienne.
Interrogé par l'AFP, l'avocat de la famille, Nagib Lyan, s'est refusé à tout commentaire. Il n'a pas été possible, dans l'immédiat, d'obtenir une déclaration des ministères des Affaires étrangères ou de la Justice.
La Cour de cassation égyptienne avait ordonné en mars dernier un nouveau jugement pour les deux accusés, condamnés à mort en mai 2009. Le nouveau procès s'est formellement ouvert le 26 avril, avec les deux hommes plaidant non coupable. M. Moustafa, qui dirigeait le Talaat Mustafa Group, une société pesant plusieurs milliards de dollars, était aussi membre du Conseil consultatif (Sénat) et du Parti national démocratique (PND, au pouvoir). Son immunité a été levée.
Abdelsattar, Thouraya et Khalil Tamim ont signé, devant un notaire libanais, qu'« ils renoncent aux poursuites contre Hicham Moustafa et Mohsen el-Sokkari dans l'affaire du meurtre de Suzanne Tamim ». Hicham Talaat Moustafa est accusé d'avoir commandité un policier à la retraite, Mohsen el-Sokkari, pour la somme de deux millions de dollars, pour tuer la jeune femme.
Dans une notification officielle adressée à la cour criminelle du Caire qui juge les deux accusés, les membres de la famille Tamim affirment que leur précédente déclaration à cette cour accusant M. Moustafa d'incitation au meurtre de Suzanne Tamim n'est « qu'une supposition (...) infondée », selon la source judiciaire. « Nous avons totalement renoncé à cette hypothèse (...) Ainsi, chacun de nous confirme qu'il abandonne ses poursuites civiles dans cette affaire », conclut le document. La source judiciaire a indiqué qu'une demande avait été adressée au ministère des Affaires étrangères pour qu'il transmette la notification à la justice égyptienne.
Interrogé par l'AFP, l'avocat de la famille, Nagib Lyan, s'est refusé à tout commentaire. Il n'a pas été possible, dans l'immédiat, d'obtenir une déclaration des ministères des Affaires étrangères ou de la Justice.
La Cour de cassation égyptienne avait ordonné en mars dernier un nouveau jugement pour les deux accusés, condamnés à mort en mai 2009. Le nouveau procès s'est formellement ouvert le 26 avril, avec les deux hommes plaidant non coupable. M. Moustafa, qui dirigeait le Talaat Mustafa Group, une société pesant plusieurs milliards de dollars, était aussi membre du Conseil consultatif (Sénat) et du Parti national démocratique (PND, au pouvoir). Son immunité a été levée.
Les parents et le frère de la chanteuse libanaise Suzanne Tamim, assassinée en juillet 2008 à Dubaï, ont renoncé à leurs poursuites contre le commanditaire présumé de son meurtre, un magnat de l'immobilier égyptien proche du pouvoir, a indiqué hier une source judiciaire libanaise.Abdelsattar, Thouraya et Khalil Tamim ont...
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