Par ailleurs, M. Miller a souligné que cette proposition de fusionner Gazprom et Naftogaz n'était pas liée à l'idée de créer un consortium associant le russe Gazprom et des compagnies européennes pour gérer les gazoducs ukrainiens, suggérée par le président ukrainien Viktor Ianoukovitch lors de sa campagne électorale. L'idée de fusion « résulte de l'histoire commune du développement du secteur gazier de nos pays, en particulier du complexe de transport unique du gaz créé à l'époque de l'URSS », a souligné M. Miller. « Il est naturel que la modernisation du système de gazoducs ukrainien soit étroitement coordonnée avec la Russie », a-t-il expliqué. « Mais la proposition de fusion n'est en aucun cas liée à l'idée de créer un consortium gazier sur une base trilatérale avec la Russie, l'Ukraine et les groupes européens. C'est une proposition plus globale, de plus grande ampleur », ajoute-t-il. Le 5 mai, M. Ianoukovitch avait estimé que si des négociations étaient engagées sur la fusion Gazprom-Naftogaz, il fallait y « inviter l'Union européenne en tant que principal consommateur du gaz russe et principal partenaire » de l'Ukraine et de la Russie.
Économie - Sécurité énergétique
La fusion Gazprom-Naftogaz ne menace pas le projet de gazoduc South Stream
OLJ / le 14 mai 2010 à 23h38
Par ailleurs, M. Miller a souligné que cette proposition de fusionner Gazprom et Naftogaz n'était pas liée à l'idée de créer un consortium associant le russe Gazprom et des compagnies européennes pour gérer les gazoducs ukrainiens, suggérée par le président ukrainien Viktor Ianoukovitch lors de sa campagne électorale. L'idée de fusion « résulte de l'histoire commune du développement du secteur gazier de nos pays, en particulier du complexe de transport unique du gaz créé à l'époque de l'URSS », a souligné M. Miller. « Il est naturel que la modernisation du système de gazoducs ukrainien soit étroitement coordonnée avec la Russie », a-t-il expliqué. « Mais la proposition de fusion n'est en aucun cas liée à l'idée de créer un consortium gazier sur une base trilatérale avec la Russie, l'Ukraine et les groupes européens. C'est une proposition plus globale, de plus grande ampleur », ajoute-t-il. Le 5 mai, M. Ianoukovitch avait estimé que si des négociations étaient engagées sur la fusion Gazprom-Naftogaz, il fallait y « inviter l'Union européenne en tant que principal consommateur du gaz russe et principal partenaire » de l'Ukraine et de la Russie.
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