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Santé

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Un marqueur du risque de complications postinfarctus

Une équipe française associant des chercheurs de l'Inserm et de l'Institut Pasteur a mis en évidence un biomarqueur susceptible de favoriser une amélioration du suivi des victimes d'infarctus du myocarde. L'objectif est d'identifier les malades susceptibles de développer une insuffisance cardiaque. « Après un infarctus du myocarde étendu, il se produit des modifications géométriques et fonctionnelles du ventricule gauche appelées "remodelage du ventricule gauche" », explique Florence Pinet (Inserm U744, Lille). À terme, ces modifications peuvent entraîner une dilatation progressive du ventricule gauche, au point d'altérer son fonctionnement et d'aboutir à une insuffisance cardiaque.
« Ce phénomène est asymptomatique durant une période plus ou moins longue, poursuit-elle. Son évolution reste difficile à prédire. » La découverte d'un marqueur biologique (la troponine T phosphorylée) spécifique revêt une importance particulière, car celui-ci pourrait permettre d'identifier les patients les plus exposés au risque d'insuffisance cardiaque. Encore un peu de patience toutefois. L'étude ayant été réalisée sur seulement 91 patients, ses résultats doivent désormais être confirmés sur une plus large cohorte.

Chocolat et dépression : l'œuf ou la poule ?

La relation entre la dépression et le chocolat, c'est un peu l'histoire de la poule et de l'œuf. Selon une étude américaine, les dépressifs - hommes ou femmes - mangeraient davantage de chocolat que le commun des mortels. Plus préoccupants encore sont les signes de dépression qui seraient plus présents - ou plus graves - à mesure qu'augmente la consommation.
Les auteurs - des chercheurs de l'Université de Californie à San Diego - ont examiné la relation entre la consommation de chocolat et l'humeur de 1 000 adultes dont aucun ne consommait d'antidépresseur. Ils ont ainsi découvert que les plus déprimés consommaient pratiquement 12 portions de chocolat par mois (soit environ 340 grammes) contre seulement 5 - soit 140 grammes - pour les sujets ne présentant aucun signe de dépression. « Nous n'avons pas observé la même corrélation avec la caféine, les matières grasses, les glucides ou d'autres aliments riches en antioxydants comme les poissons, les fruits et les légumes », indique le Dr Beatrice Golomb, coauteure de l'étude.
Alors, est-ce le chocolat qui rend dépressif ou la dépression qui nous fait courir après le chocolat ? Des études complémentaires seront nécessaires pour le déterminer.

Contre la dépression, l'option sport...

Le sport, c'est bon pour le moral ! Depuis plusieurs années déjà, différentes études ont mis en évidence les bienfaits de l'activité physique chez des patients présentant des symptômes dépressifs. Une nouvelle étude vient confirmer cette hypothèse. Les auteurs vont même plus loin, allant jusqu'à recommander aux médecins de prescrire des séances de sport. Aux termes d'une méta-analyse poussée, deux universitaires américains - Michael Otto de la Boston University et Jasper Smits de la Southern Methodist University - ont noté que les sportifs se disent souvent moins anxieux ou déprimés que les autres patients.
Selon les chercheurs, les bénéfices du sport apparaissent rapidement. « L'activité physique augmente la sensation de maîtrise de soi, comme le sentiment d'efficacité. Au total, elle peut être considérée comme un complément utile à la psychothérapie et aux médicaments », affirment-ils.
Source : « Destination santé »
Un marqueur du risque de complications postinfarctusUne équipe française associant des chercheurs de l'Inserm et de l'Institut Pasteur a mis en évidence un biomarqueur susceptible de favoriser une amélioration du suivi des victimes d'infarctus du myocarde. L'objectif est d'identifier les malades susceptibles de développer une insuffisance cardiaque....

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