Les ministres avaient été convoqués pour adopter des mesures afin d'éviter un nouveau chaos à l'avenir et étudier les possibilités de dédommagement des compagnies aériennes affectées depuis le 14 avril par l'éruption volcanique en Islande. Ils ont décidé de renvoyer toute décision concernant les dédommagements à une analyse des pertes. « Il faut affiner et préciser l'évaluation » de l'impact de cette crise pour les compagnies aériennes, a expliqué le secrétaire d'État français Dominique Bussereau. Le secteur a évalué à 2,5 milliards d'euros les pertes subies, « mais il s'agit des estimations des opérateurs », a souligné le commissaire Kallas. « Le chiffrage des pertes à prendre réellement en considération est entre les mains des États et ce sera un processus de longue haleine », a-t-il précisé. « La dimension économique de cette crise doit être appréhendée sous l'angle européen », a toutefois insisté M. Bussereau. « Accorder des facilités de trésorerie est une hypothèse à évaluer », a-t-il déclaré. « Un mécanisme d'avance via par exemple la Banque européenne d'Investissements (BEI) est susceptible aussi d'être utile à certaines compagnies aériennes », a avancé M. Bussereau. Le commissaire a toutefois mis en garde contre un système qui bénéficierait à des compagnies peu ou pas affectées par la crise. Quant à l'idée d'un report du paiement des redevances dues par les compagnies, « elle n'a pas été accueillie chaleureusement », a-t-il ajouté.
Économie - Aviation
Volcan : aucune demande d’aide n’a été soumise à Bruxelles
OLJ / le 05 mai 2010 à 23h22
Les ministres avaient été convoqués pour adopter des mesures afin d'éviter un nouveau chaos à l'avenir et étudier les possibilités de dédommagement des compagnies aériennes affectées depuis le 14 avril par l'éruption volcanique en Islande. Ils ont décidé de renvoyer toute décision concernant les dédommagements à une analyse des pertes. « Il faut affiner et préciser l'évaluation » de l'impact de cette crise pour les compagnies aériennes, a expliqué le secrétaire d'État français Dominique Bussereau. Le secteur a évalué à 2,5 milliards d'euros les pertes subies, « mais il s'agit des estimations des opérateurs », a souligné le commissaire Kallas. « Le chiffrage des pertes à prendre réellement en considération est entre les mains des États et ce sera un processus de longue haleine », a-t-il précisé. « La dimension économique de cette crise doit être appréhendée sous l'angle européen », a toutefois insisté M. Bussereau. « Accorder des facilités de trésorerie est une hypothèse à évaluer », a-t-il déclaré. « Un mécanisme d'avance via par exemple la Banque européenne d'Investissements (BEI) est susceptible aussi d'être utile à certaines compagnies aériennes », a avancé M. Bussereau. Le commissaire a toutefois mis en garde contre un système qui bénéficierait à des compagnies peu ou pas affectées par la crise. Quant à l'idée d'un report du paiement des redevances dues par les compagnies, « elle n'a pas été accueillie chaleureusement », a-t-il ajouté.
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