L'espace aérien et tous les aéroports français étaient ouverts mercredi, ce qui doit permettre d'assurer l'ensemble des vols long-courriers après des jours de perturbation due aux cendres volcaniques, a annoncé l'aviation civile.
Après six jours de paralysie provoquée par le nuage de cendres de l'éruption du volcan islandais, "l'espace aérien français est ouvert", indique la direction générale de l'aviation civile (DGAC) qui parle d'un "retour progressif à la normale".
"Tous les aéroports français sont ouverts et devraient être au moins assurés 100% des long-courriers et 75% des moyen-courriers", dit la DGAC, précisant que "certaines destinations vers le nord de l'Europe peuvent rester provisoirement suspendues".
Cent pour cent des vols long-courriers et 90% des vols court et moyen-courriers, toutes compagnies confondues, opéraient à Roissy-Charles de Gaulle, selon un responsable du principal aéroport international de la capitale française.
Sur le second aéroport international de Paris, Orly, 100% des vols long-courriers étaient assurés, selon une autre source aéroportuaire.
La priorité était de rapatrier les dizaines de milliers de Français encore bloqués à l'étranger.
A Nice (sud-est), premier aéroport de province, le trafic revient progressivement à la normale.
A Marseille (sud), le trafic devrait être assuré à 80%. "Nous sommes proches d'une journée classique", a dit un porte-parole.
A Lyon (centre-est), 60% des vols sont programmés et la direction précise que ce taux "augmente très rapidement".
Mardi, le trafic long-courrier en France avait été assuré à environ 9O% et le trafic moyen-courrier à 30% après cinq jours de quasi-paralysie.
Mardi soir, les estimations officielles de voyageurs français bloqués à l'étranger variaient de 40.000 à plus de 70.000, mais le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a déclaré mercredi que la situation avait certainement évolué depuis et qu'un retour pourrait être achevé "dans les 48 à 72 heures".
Sur le front des chemins de fer aussi la situation paraissait se normaliser après deux semaines de grève.
Des discussions entre la direction de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et les syndicats ont débuté à Paris et la SNCF a prévu un trafic proche de la normale mercredi. L'amélioration doit être sensible sur les laisons à grande vitesse avec le sud-est de la France, la région la plus touchée par le mouvement.
Le plus long conflit depuis celui sur les régimes de retraites en 2007 a été lancé le 6 avril par la CGT et Sud-Rail, les deux premiers syndicats de l'entreprise publique.
Il porte sur la questions des emplois, de la réorganisation par branches et de l'avenir du fret.
Après six jours de paralysie provoquée par le nuage de cendres de l'éruption du volcan islandais,...