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Mode - Ouverture

Corneliani, ou le « 3 pièces » comme un des beaux-arts

L’homme Corneliani, ou la palette de Magritte.

« Je pense, affirme Sergio Corneliani, que pour quelqu'un qui travaille comme moi dans la mode, le fait d'avoir grandi dans une ville d'art a été un privilège.
Les peintres de l'École de Mantoue, avec leurs mille nuances de bleu, ambre, terre cuite et rouge, ont forgé notre goût et affiné notre perception chromatique.
J'ai ensuite recherché inconsciemment ces couleurs, inscrites dans mes gènes, dans l'art moderne et je les ai retrouvées, avec des accents inédits, dans la palette de Magritte dont s'inspire aujourd'hui ma collection printemps-été 2010. »
Corneliani, interprète reconnu et irréprochable du gris et du formel, mise donc sur la couleur : le faux uni, les micro-dessins et les micro-rayures remplacent les fantaisies plus marquées.
La trame des tissus, les mélanges de lins, soie et cachemire se teintent de tonalités orangées, rubis, topaze ou se modulent sur le bleu ciel du plus ténu au plus soutenu pour évoquer les cieux magiques de Magritte.
Aucune trace de frivolité toutefois, car le savoir-faire couture confirme de nouveau la griffe stylistique de la marque.
Ultralégère, la magnifique veste Leader Soft, aux tonalités pastel, reprend sous le col et dans la patte de la poche intérieure le célèbre motif de la feuille de Magritte : un détail cultivé et ironique.
Les costumes à la ligne échancrée et aux revers marqués dans les variantes à deux boutons, deux boutons avec revers pointus et trois boutons, se déclinent dans des bleus grisés sophistiqués, au timbre plus froid.
Les accessoires s'accordent parfaitement avec les nuances dominantes et cravates. Pochettes et boutons de manchettes portent le symbole de la feuille ou d'autres motifs récurrents des Gonzague comme le soleil, la biche et les ailes.
À découvrir dans la nouvelle boutique Corneliani, rue Foch, centre-ville.
« Je pense, affirme Sergio Corneliani, que pour quelqu'un qui travaille comme moi dans la mode, le fait d'avoir grandi dans une ville d'art a été un privilège.Les peintres de l'École de Mantoue, avec leurs mille nuances de bleu, ambre, terre cuite et rouge, ont forgé notre goût et affiné notre perception chromatique.J'ai...

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