Trois mois jour pour jour après le séisme dévastateur, le gouvernement haïtien accélère l'évacuation forcée de dizaines de camps installés sur des terrains privés de Port-au-Prince, au grand dam de l'ONU qui s'inquiète du sort des sinistrés avec l'arrivée des pluies.
Après l'évacuation ce week-end des quelque 7 300 personnes qui s'étaient installées dans le stade de Port-au-Prince, les autorités ont notamment intimé aux 10 000 Haïtiens installés dans une école de la capitale de quitter les lieux rapidement. Environ 1,3 million de personnes ont été jetées à la rue par le tremblement de terre du 12 janvier, vivant dans des camps de fortune. Et selon une source haut placée aux Nations unies, qui a souhaité garder l'anonymat, les autorités haïtiennes « sont en train d'évacuer des dizaines de camps ». L'ONU ne dispose d'aucun chiffre précis sur le nombre de personnes concernées. Les Nations unies sont récemment intervenues auprès du gouvernement « pour voir s'il n'y avait pas des moyens plus humanitaires pour le déplacement de ces personnes qui vont être à risque dans les prochains jours », a dit la porte-parole du Bureau de coordination des affaires de l'ONU (OCHA), France Hurtubise. Pour l'ONU, les évacuations des personnes jugées à « hauts risques » avec la saison des pluies qui vient de débuter constituent quoi qu'il en soit « un défi absolument énorme », selon Mme Hurtubise. « Personne ne s'attendait à ce que les gens aient à quitter certains sites avant la saison des pluies », a-t-elle avoué, en soulignant « qu'on ne peut pas se permettre de laisser ces gens seuls ». Ces opérations interviennent alors que les distributions de nourriture ont cessé dans certains camps ou ont été considérablement réduites ailleurs. « On a diminué beaucoup et ça fait partie de notre stratégie mise en place après le séisme », a confirmé une porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), Ann Poulsen.
En soirée, l'épouse du président américain, Michelle Obama, est arrivée dans l'île pour une visite. Elle était accompagnée de Jill Biden, l'épouse du vice-président US.
Après l'évacuation ce week-end des quelque 7 300 personnes qui s'étaient installées dans le stade de Port-au-Prince, les autorités ont notamment intimé aux 10 000 Haïtiens installés dans une école de la capitale de quitter les lieux rapidement. Environ 1,3 million de personnes ont été jetées à la rue par le tremblement de terre du 12 janvier, vivant dans des camps de fortune. Et selon une source haut placée aux Nations unies, qui a souhaité garder l'anonymat, les autorités haïtiennes « sont en train d'évacuer des dizaines de camps ». L'ONU ne dispose d'aucun chiffre précis sur le nombre de personnes concernées. Les Nations unies sont récemment intervenues auprès du gouvernement « pour voir s'il n'y avait pas des moyens plus humanitaires pour le déplacement de ces personnes qui vont être à risque dans les prochains jours », a dit la porte-parole du Bureau de coordination des affaires de l'ONU (OCHA), France Hurtubise. Pour l'ONU, les évacuations des personnes jugées à « hauts risques » avec la saison des pluies qui vient de débuter constituent quoi qu'il en soit « un défi absolument énorme », selon Mme Hurtubise. « Personne ne s'attendait à ce que les gens aient à quitter certains sites avant la saison des pluies », a-t-elle avoué, en soulignant « qu'on ne peut pas se permettre de laisser ces gens seuls ». Ces opérations interviennent alors que les distributions de nourriture ont cessé dans certains camps ou ont été considérablement réduites ailleurs. « On a diminué beaucoup et ça fait partie de notre stratégie mise en place après le séisme », a confirmé une porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), Ann Poulsen.
En soirée, l'épouse du président américain, Michelle Obama, est arrivée dans l'île pour une visite. Elle était accompagnée de Jill Biden, l'épouse du vice-président US.
Trois mois jour pour jour après le séisme dévastateur, le gouvernement haïtien accélère l'évacuation forcée de dizaines de camps installés sur des terrains privés de Port-au-Prince, au grand dam de l'ONU qui s'inquiète du sort des sinistrés avec l'arrivée des pluies.Après l'évacuation...
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