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Kirghizstan : le frère de Bakiev dément avoir ordonné de tirer sur les civils

Le frère du président déchu du Kirghizstan Kourmanbek Bakiev et chef de sa garde présidentielle, Janych Bakiev, a déclaré dimanche ne pas avoir ordonné de tirer sur les civils lors des affrontements sanglants de mercredi, alors qu'un mandat d'arrêt a été émis contre lui.

"En tant que tel, l'ordre (d'ouvrir le feu) n'a pas été donné directement", a-t-il dit dans une interview à l'agence de presse russe Ria Novosti.

"J'ai donné l'ordre (de tirer) sur un véhicule blindé qui tirait. Je ne le cache pas, j'ai donné l'ordre de tirer sur ceux qui avaient des armes. J'ai la conscience tranquille", a précisé Janych Bakiev qui s'est réfugié avec son frère à Djalal-Abad, leur fief dans le sud du pays.

Kourmanbek Bakiev a été renversé mercredi à l'issue de violents affrontements entre policiers et manifestants, qui ont fait 81 morts, alors que la foule tentait de prendre d'assaut le siège de la présidence et du gouvernement à Bichkek, la capitale.

Vendredi, le gouvernement par intérim avait indiqué que Janych Bakiev aurait donné l'ordre de tirer sur les manifestants à Bichkek mercredi. Les autorités provisoires ont annoncé que des poursuites avaient été engagées contre lui.

"Les enquêteurs pensent que la responsabilité (des affrontements sanglants) repose sur le chef du Service de sécurité d'Etat, Janych Bakiev. Un mandat d'arrêt a été émis" contre lui, a déclaré à la télévision Azimbek Beknazarov, chargé de la Justice au sein du gouvernement intérimaire.

Le frère du président déchu du Kirghizstan Kourmanbek Bakiev et chef de sa garde présidentielle, Janych Bakiev, a déclaré dimanche ne pas avoir ordonné de tirer sur les civils lors des affrontements sanglants de mercredi, alors qu'un mandat d'arrêt a été émis contre lui.
"En tant que tel, l'ordre (d'ouvrir le feu) n'a pas...