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Hommages à Charles Mocachen

Tu nous manqueras...


Charly,
4 ans de souffrances ont eu raison de toi.
Durant ta vie, tu as su te faire aimer et apprécier.
Sur le plan professionnel en premier lieu, mais également sur le plan équestre.
En effet, l'équitation au Liban et dans les pays arabes te doit beaucoup.
Tu as dédié la plus grande partie de ta vie au développement de ce sport, en toute générosité, sans préjugés ou intérêt personnel.
Pendant les années de guerre au Liban, tu as su préserver ce sport noble malgré les années sombres que notre pays a traversées. Tu as su garder les cavaliers unis, loin de toute querelle. Jusqu'à ta mort, tu as su promouvoir le sport et le mener à des niveaux jamais égalés sur le double plan national et arabe.
Tu as su inculquer aux différents acteurs de cette discipline - cavaliers et dirigeants (dont je fais moi-même partie) - l'amour et le respect du cheval, mais également ta vision saine, intègre et moderne de ce que devrait être ce sport.
Nous te devons tous beaucoup. Ta place à nos côtés demeurera à jamais vide. Tu nous manqueras.

 

Karim BADARO

***


Les chevaux aiment les humbles


Adieu l'artiste,
Nous savions que la dernière séquence, celle que tu voulais que l'on retienne, ne serait pas celle de la maladie qui s'est acharnée sur toi depuis si longtemps, mais celle de ces dimanches où au petit matin tu prenais place dans la tribune réservée au jury des concours équestres. Celle aussi des séances d'entraînement que tu réservais à tes enfants Nadine et Joe avec les résultats que l'on sait, et auxquelles nous assistions, feignant d'être là par hasard, pour profiter de ton savoir-faire et admirer ton talent à réinventer tous les jours la méthode la mieux adaptée à chaque cheval.
J'évoquais avec toi ce cavalier saoudien, qui, après avoir décroché la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Sydney, avait levé les bras au ciel, et puis, dans un geste magnifique d'humilité, avait incliné la tête. Tu m'avais dit : « Tu vois, en équitation, il n'y a de place que pour les humbles, les chevaux n'aiment pas les prétentieux. »
Chaque fois qu'on lèvera nos yeux vers la tribune du jury, on ne pourra s'empêcher de penser avec toi en inclinant la tête : « Les chevaux n'aiment pas les prétentieux. »
Merci Charles.

 

Antoine ABOU DIB

Tu nous manqueras...

Charly,4 ans de souffrances ont eu raison de toi.Durant ta vie, tu as su te faire aimer et apprécier.Sur le plan professionnel en premier lieu, mais également sur le plan équestre.En effet, l'équitation au Liban et dans les pays arabes te doit beaucoup.Tu as dédié la plus grande partie de ta vie au développement de ce sport,...