"Le président Sleiman ne participera pas au sommet en Libye en raison d'une demande faite par le président du Parlement Nabih Berry", a précisé la source sous couvert de l'anonymat.
L'imam Moussa Sadr, fondateur du mouvement chiite Amal, a été vu pour la dernière fois en août 1978 alors qu'il se trouvait en Libye avec deux de ses proches. M. Berry est actuellement le chef de ce mouvement allié au Hezbollah.
En 2008, la justice libanaise a inculpé le numéro un libyen Mouammar Kadhafi pour la disparition de l'imam et demande son arrestation.
"Le gouvernement libanais n'a pas encore reçu une invitation officielle, et ce 15 jours avant la tenue du sommet", a ajouté la même source, précisant que M. Kadhafi a déjà envoyé des invitations à des pays arabes. "Le niveau de représentation sera décidé après la réception de l'invitation".
M. Berry avait affirmé début février qu'il était pour le "boycott du sommet arabe en Libye".
La Libye avait fermé en 2003 son ambassade à Beyrouth pour protester contre les accusations formulées à son égard, sans pour autant rompre ses relations diplomatiques avec le Liban. Beyrouth est représenté par un chargé d'affaires à Tripoli.
La Libye a toujours affirmé que l'imam avait quitté la Libye pour l'Italie, qui maintient que Moussa Sadr n'est jamais entré sur son territoire.
En 2004, Rome avait cependant remis au Liban un passeport retrouvé en Italie et qui appartenait à l'imam.
Moussa Sadr était considéré comme un dirigeant charismatique qui a permis à la communauté chiite libanaise de passer d'une minorité pauvre et marginalisée à une force incontournable sur la scène libanaise.
L'imam Moussa Sadr, fondateur du mouvement chiite Amal, a été vu pour la dernière fois en août 1978 alors qu'il se trouvait en Libye avec deux de ses...
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