M. Lombardi a toutefois reconnu que « les erreurs commises dans les institutions sous la responsabilité du clergé sont particulièrement répréhensibles au vu de la responsabilité éducative et morale de l'Église ».
Les conférences épiscopales des pays concernés « ont fait preuve d'une volonté de transparence et, dans un certain sens, ont accéléré la révélation des problèmes en invitant les victimes à parler même s'il s'agissait de cas très anciens », a affirmé le père Lombardi sur Radio Vatican. Elles ont agi « comme il convenait, parce que le point de départ correct est la reconnaissance de ce qui est arrivé et la préoccupation pour les victimes et les conséquences des actes » qu'ils ont subis, a-t-il jugé.
Depuis fin janvier, les révélations se multiplient en Allemagne sur des cas d'abus sexuels et de maltraitance commis par des membres du clergé dans des institutions catholiques, dont le chœur des petits chanteurs de Ratisbonne, dirigé pendant 30 ans par Mgr Georg Ratzinger, frère du pape. La ministre de la Justice allemande Sabine Leutheusser-Schnarrenberger a reproché lundi au Vatican d'avoir entravé les enquêtes sur les abus sexuels dans des établissements catholiques. Le président de la conférence épiscopale d'Allemagne, Robert Zollitsch, doit rencontrer le pape le 12 mars au Vatican.
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