Les organisations se sont dit « profondément inquiètes » quant à l'état de santé de M. Maleh, 79 ans, incarcéré dans la prison de Adra près de Damas depuis le 14 octobre 2009. Il a été inculpé par le tribunal militaire en novembre pour « diffusion d'informations mensongères susceptibles d'affaiblir le sentiment national ». M. Maleh avait été arrêté une première fois pendant six ans en 1980 en compagnie d'autres militants politiques « pour avoir réclamé des réformes constitutionnelles ». Il collabore depuis 1989 avec Amnesty International et a contribué à la création d'une organisation des droits de l'homme en Syrie.
Le communiqué a de nouveau appelé le gouvernement à « décréter une amnistie générale pour tous les détenus politiques et de conscience dans les prisons syriennes ». Le texte a été signé notamment par l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme (OSDH), la Ligue syrienne de défense des droits de l'homme, l'Organisation nationale des droits de l'homme en Syrie, ainsi que des associations et centres de défense des droits de l'homme basés en Égypte, Jordanie et Tunisie.
Par ailleurs, l'OSDH a appelé dans un communiqué à « la libération immédiate et inconditionnelle de l'opposant baassiste Osmane Bassamsi, 70 ans » arrêté le 21 février à son retour en Syrie après 42 ans d'exil en Irak. M. Bassamsi avait décidé de rentrer en Syrie « à la suite d'assurances qu'il ne serait pas arrêté » reçues de la part de l'ambassade syrienne à Bagdad. L'OSDH a appelé la Syrie à « autoriser les (opposants syriens) réfugiés en Irak à rentrer au pays sans conditions et à cesser les arrestations arbitraires ».
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