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Hamas/meurtre : El-Mabhouh drogué puis étouffé (police de Dubaï)

Les meurtriers du cadre du Hamas Mahmoud al-Mabhouh ont utilisé une drogue pour le paralyser avant de l'étouffer, a annoncé dimanche la police de Dubaï, citant une expertise médico-légale.

"Les meurtriers ont utilisé un sédatif, le succinylcholine, pour le paralyser avant de l'étouffer", a annoncé dans un communiqué le chef-adjoint de la police, le général Khamis Mattar el-Mazeina.

De son côté, le chef de la police de Dubaï, cité en soirée par la télévision à capitaux saoudiens el-Arabiya, a indiqué que l'un des Palestiniens aux mains de ses services était accusé d'avoir fourni "une aide logistique" aux membres du commando qui ont exécuté la victime.

Il a affirmé que la police de Dubaï avait réussi "seule et sans aide extérieure" à reconstituer le meurtre, toujours selon el-Arabiya.

Le général Khalfan avait indiqué récemment que deux Palestiniens soupçonnés d'implication dans le meurtre avaient été extradé par la Jordanie et étaient détenus à Dubaï. La presse a fait état d'un troisième suspect palestinien mais cette information n'a pas été confirmée officiellement.

Mahmoud el-Mabhouh a été trouvé mort le 20 janvier dans sa chambre d'hôtel à Dubaï. La police de la ville-Emirat a multiplié depuis deux semaines les annonces sur les circonstances de sa mort et en a accusé le Mossad, le service de renseignements israélien.

Selon le général Mazeina, "les meurtriers ont utilisé cette méthode pour donner l'impression que la mort est naturelle d'autant plus que la victime n'a montré aucun signe de résistance".

Selon un toxicologue du département médico-légal de la police, cité par le communiqué, le succinylcholine, connu aussi sous le nom de suxaméthonium, décontracte les muscles et est utilisé en chirurgie lors des anesthésies.

Selon lui, ce sédatif a été administré par injection. L'expertise n'a pas réussi à déterminer le dosage car ce médicament est difficile à détecter dans l'organisme, a-t-il ajouté.

Dans des déclarations publiées samedi, le général Khalfan, a exhorté le patron du Mossad israélien, Méir Dagan, à reconnaître la responsabilité de son service dans le meurtre.

La police de Dubaï a publié une liste de 26 suspects porteurs selon elle de vrais-faux passeports (12 britanniques, six irlandais, quatre français, trois australiens et un allemand), avec leurs photographies, indiquant que les passeports étaient authentiques et que les suspects en ont fait une utilisation frauduleuse par usurpation d'identité.

Vendredi, le même responsable avait dit posséder "une preuve irréfutable de l'ADN d'un des assassins", outre les "empreintes digitales" de plusieurs autres suspects.

Les responsables israéliens affirment que rien ne prouve l'implication de leur service secret dans l'assassinat, même si les médias de l'Etat hébreu laissent clairement entendre qu'il est bien responsable de ce crime.

Le général Khalfan s'est également félicité de "la bonne coopération" entre ses services et les cinq pays occidentaux dont les passeports ont été utilisés par le commando. Il a aussi annoncé un projet de création d'une unité internationale pour la traque des 26 suspects.

Les meurtriers du cadre du Hamas Mahmoud al-Mabhouh ont utilisé une drogue pour le paralyser avant de l'étouffer, a annoncé dimanche la police de Dubaï, citant une expertise médico-légale.
"Les meurtriers ont utilisé un sédatif, le succinylcholine, pour le paralyser avant de l'étouffer", a annoncé dans un communiqué le...