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Meurtre Hamas : la France "un cas différent" de celui de la Grande-Bretagne

La France est "dans un cas différent" de celui de la Grande-Bretagne, dans l'affaire des faux passeports utilisés par le commando qui a assassiné à Dubaï un responsable du Hamas, a annoncé vendredi le Quai d'Orsay.

"Nous sommes dans une situation différente" de celle de la Grande-Bretagne, a expliqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, au cours d'un point de presse régulier, en réponse aux nombreuses questions sur ce mystérieux passeport français au nom d'un certain Peter Elvinger, qui s'est avéré être un faux.

"Il y a le cas britannique où c'est un passeport dont le nom correspond à quelqu'un dont le nom est bien répertorié, et on n'est visiblement pas dans ce cas de figure", a-t-il dit.

La police de Dubaï a révélé que les membres du commando qui ont assassiné le Palestinien Mahmoud al-Mabhouh, commandant du Hamas, dans un hôtel de l'émirat le 19 janvier, détenaient six passeports britanniques, trois passeports irlandais, un passeport français et un passeport allemand. Elle a accusé le Mossad d'avoir commis l'assassinat.

"Nous travaillons dans trois directions : d'abord nous suivons le développement de l'enquête à Dubaï, ensuite en demandant à qui de droit des éclaircissements et des explications, enfin nous sommes en contact avec nos partenaires européens qui apparaissent également dans le cadre de cette affaire", a-t-il déclaré.

Sammy Ravel, chargé d'affaires d'Israël à Paris, a été reçu jeudi au ministère des Affaires étrangères où des explications lui ont été demandées sur l'utilisation d'un faux passeport français.

Le Palestinien assassiné, Mahmoud Al-Mabhouh, était accusé par Israël d'être l'un des principaux responsables d'un trafic d'armes iraniennes à destination de Gaza.

La France est "dans un cas différent" de celui de la Grande-Bretagne, dans l'affaire des faux passeports utilisés par le commando qui a assassiné à Dubaï un responsable du Hamas, a annoncé vendredi le Quai d'Orsay.
"Nous sommes dans une situation différente" de celle de la Grande-Bretagne, a expliqué le porte-parole du ministère des...