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Iran : Rome prône l'adoption "rapide" de sanctions internationales

Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini s'est prononcé mercredi en faveur de l'adoption "rapide" de sanctions contre l'Iran, comme "preuve de la crédibilité" de la communauté internationale.

"Je crois que le temps est venu (d'adopter) des sanctions", a déclaré M. Frattini à la presse en marge d'un colloque à Rome.

"Je crois qu'il s'agit pour la communauté internationale d'une preuve de crédibilité: si nous ne réussissons pas à élaborer rapidement un ensemble de sanctions communes, nous démontrerons notre faiblesse", a estimé M. Frattini, cité par la presse italienne.

"Nous voulons que l'Iran revienne à la table des négociations et pour cela il faut tous être unis. Si nous nous divisons, l'Iran continuera à enrichir de l'uranium", a indiqué M. Frattini.

Le ministre a de nouveau évoqué une manifestation anti-italienne organisée la veille, selon lui, par une centaine de bassidjis, des miliciens iraniens, devant l'ambassade italienne à Téhéran. "Nous avons vu des provocations inédites et des gestes absolument irraisonnés", a-t-il indiqué.

La veille, au Sénat, il avait affirmé que les manifestants avaient hurlé "Mort à l'Italie, mort à Berlusconi" et tenté de prendre d'assaut le bâtiment mais en avaient été empêchés par la police iranienne.

En signe de protestation, Rome a décidé que son ambassadeur ne participerait pas aux festivités organisées pour le 31ème anniversaire de la Révolution islamique le 11 février.

M. Frattini a souligné que l'ambassade italienne "restait ouverte" mais qu'"évidemment nous insistons pour une garantie absolue de la sécurité du personnel italien de l'ambassade".

Selon des sources diplomatiques européennes à Téhéran, des dizaines de militants pro-gouvernementaux iraniens ont manifesté mardi devant les ambassades d'Italie, France et Allemagne pour protester contre l'attitude de l'Europe à l'égard de l'Iran.

Paris et Rome sont particulièrement en pointe pour réclamer, avec les Etats-Unis, un renforcement des sanctions internationales après le lancement mardi de la production d'uranium hautement enrichi, dont les Occidentaux redoutent qu'il ne serve à fabriquer un arsenal nucléaire.

Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini s'est prononcé mercredi en faveur de l'adoption "rapide" de sanctions contre l'Iran, comme "preuve de la crédibilité" de la communauté internationale.
"Je crois que le temps est venu (d'adopter) des sanctions", a déclaré M. Frattini à la presse en marge d'un colloque à Rome.
"Je crois qu'il...