Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Sommet de l’UA

Les responsables africains inquiets pour la paix au Soudan

Les responsables africains ont évoqué hier les « défis d'une ampleur sans précédent » que pose le maintien de la fragile paix au Soudan, à trois mois d'élections générales et à un an d'un référendum sur une éventuelle indépendance du sud, à l'occasion d'un sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba. Le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, a souligné la nécessité de « travailler avec tous les responsables soudanais pour promouvoir la paix dans ce pays ». « Nous faisons cela tout en respectant pleinement la volonté des peuples soudanais, mais nous devons en tout cas rendre l'unité attrayante », a-t-il ajouté, reprenant l'expression utilisée samedi par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
Une réunion uniquement consacrée au Soudan s'est tenue dimanche en marge du sommet, à l'initiative de MM. Ban et Ping, avec le président soudanais Omar el-Bachir, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, et les président d'Afrique du Sud, du Nigeria, du Tchad et de l'Algérie. Mais pour un des membres de la délégation soudanaise au sommet, Akwei Bona Malwal, « c'est trop tard ». « Nous avons demandé depuis longtemps à la communauté internationale de se mobiliser, mais maintenant les gens se sont fait leur opinion au Sud-Soudan », a-t-il déclaré à l'AFP. « Ils sont en faveur de l'indépendance, donc nous manquons de temps. La communauté internationale peut toujours s'impliquer pour aider les deux parties à faire face à l'après-référendum de manière pacifique », a-t-il ajouté, assurant que « le gouvernement de Khartoum n'ira jamais à l'encontre de la décision des peuples du Sud-Soudan ».
Outre les crises régionales, le sommet de l'UA, qui réunit jusqu'aujourd'hui les représentants des 53 États membres de l'organisation, avait également à son ordre du jour la coopération avec la Cour pénale internationale (CPI). L'UA a demandé la suspension de la procédure engagée par la CPI contre Omar el-Bachir, sous le coup d'un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest soudanais.
Les responsables africains ont évoqué hier les « défis d'une ampleur sans précédent » que pose le maintien de la fragile paix au Soudan, à trois mois d'élections générales et à un an d'un référendum sur une éventuelle indépendance du sud, à l'occasion d'un...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut