Une réunion uniquement consacrée au Soudan s'est tenue dimanche en marge du sommet, à l'initiative de MM. Ban et Ping, avec le président soudanais Omar el-Bachir, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, et les président d'Afrique du Sud, du Nigeria, du Tchad et de l'Algérie. Mais pour un des membres de la délégation soudanaise au sommet, Akwei Bona Malwal, « c'est trop tard ». « Nous avons demandé depuis longtemps à la communauté internationale de se mobiliser, mais maintenant les gens se sont fait leur opinion au Sud-Soudan », a-t-il déclaré à l'AFP. « Ils sont en faveur de l'indépendance, donc nous manquons de temps. La communauté internationale peut toujours s'impliquer pour aider les deux parties à faire face à l'après-référendum de manière pacifique », a-t-il ajouté, assurant que « le gouvernement de Khartoum n'ira jamais à l'encontre de la décision des peuples du Sud-Soudan ».
Outre les crises régionales, le sommet de l'UA, qui réunit jusqu'aujourd'hui les représentants des 53 États membres de l'organisation, avait également à son ordre du jour la coopération avec la Cour pénale internationale (CPI). L'UA a demandé la suspension de la procédure engagée par la CPI contre Omar el-Bachir, sous le coup d'un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest soudanais.
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