Un haut responsable des gardiens de la révolution - l'armée idéologique du régime - a toutefois averti que le pouvoir ne tolérerait aucune manifestation de l'opposition en marge des défilés officiels prévus le 11 février dans tout l'Iran. « Toute voix, toute couleur ou tout geste contraires à la révolution islamique » lors des défilés seront « rejetés par le peuple », a déclaré le général Hossein Hamedani, haut responsable des pasdaran pour Téhéran. « Ceux qui chercheraient à protester le 11 février (...) sont des agents de l'étranger », a-t-il ajouté.
L'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani, figure de l'opposition modérée qui conserve un rôle important au sein du régime, a appelé de son côté les opposants au pouvoir comme ses partisans à éviter « tout conflit ou toute violence qui ne sert que les ennemis » de l'Iran, selon le site de la télévision d'État.
Mais MM. Moussavi et Karoubi ont réaffirmé que la seule solution pour sortir de la crise était « de libérer les prisonniers politiques, lever l'interdiction des journaux (...) et organiser des élections libres ».
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