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Économie - Automobile

La Belgique fait les frais de la restructuration d’Opel

La Belgique a subi un coup dur hier avec l'annonce de la fermeture de son usine automobile Opel à Anvers et le licenciement collectif des 2 600 salariés, une mesure qui provoque l'amertume dans le pays et intervient dans un climat social déjà agité. « Nous avons l'intention d'arrêter la production dans quelques mois », a annoncé à Bruxelles Nick Reilly, patron de la branche européenne de la maison-mère américaine du constructeur, General Motors (GM). La fermeture devrait intervenir « vers le milieu de l'année, en juillet ou en juin », a-t-il précisé. Les petits véhicules tout-terrains (SUV) qui devaient remplacer les Astra vieillissantes produites à Anvers - encore près de 89 000 en 2009, après 150 000 en 2008 - seront finalement « fabriqués en Corée » du Sud, a indiqué M. Reilly. Et il ne voit pas d'autre solution : « La production de pièces automobiles à Anvers ne nous intéresse pas, ce n'est vraiment pas notre activité principale. »
La fermeture d'Opel Anvers avait déjà été programmée l'été dernier dans le cadre du projet de rachat d'Opel par l'équipementier canadien Magna. Un faible espoir avait resurgi en novembre : GM s'était ravisé et avait décidé de conserver sa filiale européenne. Les salariés attendaient toutefois depuis des mois les détails d'une restructuration censée supprimer quelque 8 300 emplois, dont 4 000 en Allemagne, sur près de 50 000 en Europe. La Belgique voit se matérialiser sa crainte d'être victime de la restructuration d'Opel. Elle a accusé plusieurs fois Berlin de faire pression pour qu'Anvers soit sacrifié plutôt que Bochum en Allemagne, un site jugé pourtant moins compétitif.  Mais hier, les responsables politiques belges semblaient plutôt résignés. Le Premier ministre Yves Leterme a ainsi indiqué que son gouvernement donnerait « la priorité à la garantie maximale d'un emploi ou d'une remise au travail durable » pour les travailleurs d'Opel et de ses sous-traitants.

La Belgique a subi un coup dur hier avec l'annonce de la fermeture de son usine automobile Opel à Anvers et le licenciement collectif des 2 600 salariés, une mesure qui provoque l'amertume dans le pays et intervient dans un climat social déjà agité. « Nous avons l'intention d'arrêter la production dans quelques mois »,...

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