Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Ryad négocie avec Téhéran le rapatriement d'une des filles de ben Laden

L'Arabie saoudite négocie avec l'Iran le rapatriement de l'une des filles du chef d'el-Qaëda, Oussama ben Laden, qui a pris refuge à l'ambassade saoudienne à Téhéran, a indiqué samedi le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud el-Fayçal.

"Nous considérons cela comme une question humanitaire (...) et nous sommes en train de négocier avec le gouvernement iranien sur cette base", a déclaré le prince Saoud, interrogé sur cette affaire lors d'une conférence de presse à Ryad.

Le 23 décembre, le quotidien saoudien Asharq al-Awsat a indiqué qu'une partie de la famille du chef d'el-Qaëda -18 personnes au total-, dont la trace s'était perdue depuis les attaques du 11-Septembre 2001, se trouve en Iran où elle vit en résidence surveillée.

Selon le journal, l'une des filles de ben Laden, Imane, 17 ans, a échappé à la vigilance des gardes iraniens et s'est réfugiée à l'ambassade saoudienne à Téhéran. Le chargé d'affaires saoudien à Téhéran, Fouad Qassas, a confirmé au journal la présence à l'ambassade d'Imane ben Laden.

Deux jours plus tard, le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a déclaré que cette personne pourrait quitter l'Iran dès que son identité aura été confirmée.

"L'ambassade d'Arabie saoudite ici a indiqué qu'une des filles de ben Laden se trouvait dans son complexe. Le ministère des Affaires étrangères a donc dit à l'ambassade que, conformément aux conventions internationales, elle pouvait quitter l'Iran avec des documents de voyage dès confirmation de son identité. Nous ne sommes pas à même de confirmer son identité mais l'ambassade dit que c'est bien elle", a dit M. Mottaki.

L'Arabie saoudite négocie avec l'Iran le rapatriement de l'une des filles du chef d'el-Qaëda, Oussama ben Laden, qui a pris refuge à l'ambassade saoudienne à Téhéran, a indiqué samedi le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud el-Fayçal.
"Nous considérons cela comme une question humanitaire (...) et nous...