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Liban

Sayegh rappelle que la 1701 est fondée sur la 1559

Le ministre Kataëb des Affaires sociales, Sélim Sayegh, a dénoncé, dans une interview au site nowlebanon.com, la campagne menée par le Hezbollah et les milieux syriens en vue de l'abrogation de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, soulignant que cette campagne a transformé « les doutes » que les Kataëb avaient (concernant l'attitude du 8 Mars) en « certitude ». « De fait, a-t-il précisé, dès la formation du gouvernement, l'autre partie a entrepris de réclamer l'annulation de cette résolution sous prétexte que le dossier des armes (du Hezbollah) devrait être examiné dans le cadre de la table de dialogue. »
M. Sayegh s'est déclaré surpris sur ce plan que le ministre des Affaires étrangères ait entrepris une démarche « qui ne s'inscrit pas dans le cadre de ses prérogatives dans la mesure où elle n'a pas été convenue au sein du gouvernement » (selon certaines informations, rappelle-t-on, le chef de la diplomatie aurait adressé une note à certaines missions diplomatiques libanaises affirmant que la résolution 1559 est devenue caduque). Le ministre des A.S. a précisé à cet égard que l'État n'est nullement en mesure de considérer que des résolutions internationales sont caduques. « Les résolutions de l'ONU sont un tout indissociable », a-t-il déclaré, rappelant à ce propos que « la résolution 1701 est fondée sur la résolution 1559 ».
Le ministre Kataëb a, par ailleurs, indiqué que le recours en invalidation de la clause 6 de la déclaration ministérielle - relative à la légitimation des armes du Hezbollah - que le parti Kataëb avait envisagé de présenter devant le Conseil constitutionnel n'a plus été transmise à cette instance car « le délai légal pour effectuer cette démarche » a expiré en raison du fait que les juristes qui avaient été chargés d'effectuer l'étude nécessaire à ce sujet n'ont pu achever leur tâche dans les délais requis. M. Sayegh a expliqué le fondement de la démarche Kataëb sur ce plan, soulignant que la clause en question relève de « principes généraux qui peuvent avoir effet de loi et s'inscrit donc dans le cadre de l'article 18 de la loi portant création du Conseil constitutionnel ». « Les principes évoqués dans les articles 3,5 et 6 de la déclaration ministérielle ne constituent pas un projet ministériel, mais consacrent des principes généraux contraignants qui ont effet de loi. » Et d'ajouter : « Le Conseil constitutionnel n'a peut-être pas pour prérogatives de se pencher sur le projet du gouvernement, mais dans ce cas (l'article 6 en question), il s'agit de principes généraux. Or d'aucuns dans le pays considèrent que la déclaration ministérielle est devenue contraignante et sacrée dans toutes ses dispositions. »
Sur un autre plan, le ministre des A.S. a dénoncé le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a prodigué des « conseils » aux chrétiens concernant leurs choix politiques. « Hassan Nasrallah, a notamment déclaré M. Sayegh à ce propos, donne l'impression qu'il adresse des leçons aux autres et qu'il les méprise. Il donne l'impression qu'il se place au-dessus des chrétiens et des musulmans et il se pose en autorité unique capable de donner des conseils aux deux composantes communautaires à la fois. »
En conclusion, M. Sayegh a applaudi aux démarches diplomatiques entreprises par le chef du gouvernement Saad Hariri, notamment en ce qui concerne l'assainissement des relations libano-syriennes.
Le ministre Kataëb des Affaires sociales, Sélim Sayegh, a dénoncé, dans une interview au site nowlebanon.com, la campagne menée par le Hezbollah et les milieux syriens en vue de l'abrogation de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, soulignant que cette campagne a transformé « les doutes » que les Kataëb...

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