Parti avec le numéro 5, Andrej Jerman (au milieu) a profité des bonnes conditions pour réaliser une descente exceptionnelle et montré que ses bons résultats à l’entraînement (2e et 1er) n’étaient pas anodins. Le Slovène remporte ainsi la deuxième descente de sa carrière après celle de Garmisch en 2007. Longtemps deuxième, Mario Scheiber a été disqualifié pour une hauteur trop importante de plaques sous les chaussures, le règlement de la FIS étant intransigeant sur le sujet. Il laisse donc la deuxième place au Suisse Didier Defago (+0’’53) et la troisième à Michael Walchhofer (+1’’03). Photo Giuseppe Cacace/AFP
Dix jours après Johan Clarey, troisième lors de la précédente descente à Val Gardena, c'est au tour de Poisson de sortir de l'ombre, au terme de deux minutes intenses sur la « Stelvio », une des pistes les plus techniques du circuit.
« Quatrième, cela peut être frustrant, mais je ne vais cracher dessus, je suis plutôt content, c'est de loin mon meilleur résultat en Coupe du monde », a déclaré le skieur de 27 ans, déjà dans le top 10 à Beaver Creek (États-Unis) début décembre.
Le groupe vitesse français transparent toute la saison dernière a repris du mordant depuis l'arrivée à sa tête au printemps de l'entraîneur suisse Patrice Morisod, éleveur de champions comme Didier Cuche et Didier Défago.
« Depuis le podium de Johan Clarey, on sent qu'on peut aller jouer devant », a souligné David Poisson. Plus globalement, c'est toute l'équipe de France, dames comme messieurs, qui n'a cessé de cumuler les podiums depuis trois semaines.
« Il y a eu le week-end noir à Beaver Creek (où Jean-Baptiste Grange, Thomas Fanara et Pierre-Emmmanuel Dalcin se sont blessés), mais c'est bien de voir qu'il y a une vraie équipe derrière », a ajouté le Savoyard.
Crescendo
Lui qui sait que sa saison va toujours crescendo attend beaucoup des deux grandes classiques du mois de janvier, Wengen en Suisse et surtout Kitzbühel, le sacro-saint du ski en Autriche, où il avait fini 9e la saison passée.
À Bormio, le Slovène Andrej Jerman, déjà dominateur au deuxième entraînement, a su le mieux dompter les courbes de la Stelvio.
Le Slovène, qui fut très affecté en janvier par la perte de son père, victime d'un infarctus sur la piste de Maribor (Slovénie), empoche à 31 ans la deuxième victoire de sa carrière en Coupe du monde, près de trois ans après son succès à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) en février 2007.
L'Autrichien Mario Scheiber avait réalisé le 2e meilleur temps, mais il a été disqualifié pour quelques millimètres de trop entre les chaussures et les skis, par rapport à la limite fixée par le réglement.
La deuxième place est revenue au Suisse Didier Défago, qui défendra le mois prochain son fabuleux doublé Wengen-Kitzbühel, tandis que l'Autrichien Michael Walchhofer, vainqueur du globe de cristal de la descente 2009, a complété le podium. Le Suisse Carlo Janka (11e) a repris la tête du classement général de la Coupe du monde à l'Autrichien Benjamin Raich, absent à Bormio. Didier Cuche, cinquième derrière Poisson, conserve son dossard rouge de leader au classement de la descente.
Classement général hommes
1. Carlo Janka (Sui) 577 points
2. Benjamin Raich (Aut) 565
3. Didier Cuche (Sui) 481
4. Aksel Lund Svindal (Nor) 454
5. Michael Walchhofer (Aut) 393
6. Didier Defago (Sui) 336
7. Ted Ligety (É-U) 317
8. Manuel Osborne-Paradis (Can) 268
9. Romed Baumann (Aut) 259
10. Marcel Hirscher (Aut) 235.
« Quatrième, cela peut être frustrant, mais je ne vais cracher dessus, je suis plutôt content, c'est de loin mon meilleur résultat en Coupe du monde », a déclaré le skieur de 27 ans, déjà dans le top 10 à Beaver Creek (États-Unis) début décembre.
Le groupe vitesse français transparent toute la saison dernière a repris du mordant depuis l'arrivée à sa tête au printemps de l'entraîneur suisse Patrice Morisod, éleveur de champions comme Didier Cuche et Didier Défago.
« Depuis le podium de Johan Clarey, on sent qu'on peut aller jouer devant », a souligné David Poisson. Plus globalement, c'est toute l'équipe de France, dames comme messieurs, qui n'a cessé de cumuler les podiums depuis trois semaines.
« Il y a eu le week-end noir à Beaver Creek (où Jean-Baptiste Grange, Thomas Fanara et Pierre-Emmmanuel Dalcin se sont blessés), mais c'est bien de voir qu'il y a une vraie équipe derrière », a ajouté le Savoyard.
Crescendo
Lui qui sait que sa saison va toujours crescendo attend beaucoup des deux grandes classiques du mois de janvier, Wengen en Suisse et surtout Kitzbühel, le sacro-saint du ski en Autriche, où il avait fini 9e la saison passée.
À Bormio, le Slovène Andrej Jerman, déjà dominateur au deuxième entraînement, a su le mieux dompter les courbes de la Stelvio.
Le Slovène, qui fut très affecté en janvier par la perte de son père, victime d'un infarctus sur la piste de Maribor (Slovénie), empoche à 31 ans la deuxième victoire de sa carrière en Coupe du monde, près de trois ans après son succès à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) en février 2007.
L'Autrichien Mario Scheiber avait réalisé le 2e meilleur temps, mais il a été disqualifié pour quelques millimètres de trop entre les chaussures et les skis, par rapport à la limite fixée par le réglement.
La deuxième place est revenue au Suisse Didier Défago, qui défendra le mois prochain son fabuleux doublé Wengen-Kitzbühel, tandis que l'Autrichien Michael Walchhofer, vainqueur du globe de cristal de la descente 2009, a complété le podium. Le Suisse Carlo Janka (11e) a repris la tête du classement général de la Coupe du monde à l'Autrichien Benjamin Raich, absent à Bormio. Didier Cuche, cinquième derrière Poisson, conserve son dossard rouge de leader au classement de la descente.
Classement général hommes
1. Carlo Janka (Sui) 577 points
2. Benjamin Raich (Aut) 565
3. Didier Cuche (Sui) 481
4. Aksel Lund Svindal (Nor) 454
5. Michael Walchhofer (Aut) 393
6. Didier Defago (Sui) 336
7. Ted Ligety (É-U) 317
8. Manuel Osborne-Paradis (Can) 268
9. Romed Baumann (Aut) 259
10. Marcel Hirscher (Aut) 235.
Dix jours après Johan Clarey, troisième lors de la précédente descente à Val Gardena, c'est au tour de Poisson de sortir de l'ombre, au terme de deux minutes intenses sur la « Stelvio », une des pistes les plus techniques du circuit.« Quatrième, cela peut être frustrant, mais je ne vais cracher dessus, je...
commentaires (0)
Commenter