« Les délégations des deux parties ont convenu de la nécessité de renouveler les liaisons internationales entre la Russie et la Géorgie, qui doivent reprendre à partir du 1er mars 2010 », a confirmé le service russe des gardes-frontières dans un communiqué, cité par l'agence russe Ria Novosti. Malgré le fait qu'il soit fermé, la Géorgie a rénové le poste-frontière de Verkhni Lars cette année, grâce à une aide financière des États-Unis de 2,4 millions de dollars.
En 2006, les autorités géorgiennes avaient jugé « politique » la décision de Moscou de le fermer, dans un contexte de tensions croissantes alors que Tbilissi cherchait à se rapprocher de l'Occident, et de l'OTAN en particulier. Les hostilités ont culminé en août 2008, quand les troupes russes sont entrées en Géorgie pour riposter à une offensive géorgienne destinée à reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud. La Russie s'est ensuite retirée du territoire géorgien mais est restée en Ossétie du Sud et en Abkhazie, dont elle a reconnu l'indépendance.
La décision de 2006 avait ébranlé l'Arménie, une ex-république soviétique voisine, qui comptait sur cette route pour la relier à la Russie, son principal partenaire économique. « L'Arménie salue l'accord entre la Russie et la Géorgie pour reprendre les opérations au poste-frontière de Verkhni Lars », a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères arménien, Tigran Balaïan.
Par ailleurs, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré hier à l'issue d'une rencontre avec son homologue du territoire séparatiste géorgien d'Abkhazie, Sergueï Chamba, que les dirigeants géorgiens représentent « une menace pour la sécurité régionale ».
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