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Moyen Orient et Monde

Brèves

France
Kouchner, le ministre « le plus gaffeur »

Le chef de la diplomatie Bernard Kouchner a été désigné le « plus gaffeur des ministres » du gouvernement français, tandis que sa collègue de l'Économie, Christine Lagarde, était jugée « la meilleure », selon les réponses à un questionnaire adressé aux ministres par l'hebdomadaire L'Express. La quasi-totalité des membres du gouvernement, 33 sur 37, ont répondu sous le couvert de l'anonymat à ce questionnaire sur leurs collègues. Selon ce questionnaire, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, est considérée comme la plus drôle par ses pairs. Le Premier ministre François Fillon n'a pas été inclus dans cet exercice d'évaluation.

Roumanie
Timisoara, ville symbole, commémore les 20 ans de la révolution

Timisoara, ville symbole où débutèrent les grandes manifestations contre le régime communiste de Nicolae Ceausescu, a commémoré hier le 20e anniversaire de la révolte qui fit passer la Roumanie de la dictature à la démocratie. Le Polonais Lech Walesa, chef historique du syndicat Solidarité, et le premier président postcommuniste de la Hongrie, Matyas Szuros, ont fait le voyage vers la quatrième ville de Roumanie, dans l'ouest du pays, pour ces commémorations qui dureront sept jours. La Roumanie est le seul pays où l'effondrement du régime communiste fut marqué par la violence : 1 104 personnes ont été tuées lors du soulèvement et 3 552 blessées.

Droits de l'homme
Libertés en Russie : les militants de Memorial demandent l'aide de l'UE

Les responsables de l'ONG russe de défense des droits de l'homme Memorial ont plaidé hier pour que l'UE hausse le ton face au Kremlin pour défendre les libertés, en recevant le prestigieux prix Sakharov du Parlement européen à Strasbourg. Ce prix leur a été remis au moment même où l'on commémore les vingt ans de la mort du physicien et Prix Nobel de la paix Andreï Sakharov. Memorial, fondée l'année de la chute du rideau de fer en 1989, recense les crimes commis au nom de l'URSS et enquête sur les exactions perpétrées plus récemment lors des deux guerres sanglantes menées par la Russie moderne en Tchétchénie.

Guinée
Toumba accuse Dadis d'être l'instigateur du massacre du 28 septembre

Le lieutenant guinéen Toumba, en fuite depuis qu'il a tenté de tuer le chef de la junte Moussa Dadis Camara le 3 décembre à Conakry, accuse à présent son patron d'avoir été l'instigateur de la répression sanglante du 28 septembre, dans un entretien diffusé hier par Radio France internationale (RFI). Dans cette conversation téléphonique avec un journaliste de RFI, Aboubakar Sidiki Diakité, alias Toumba, donne pour la première fois sa version des faits qui l'ont conduit à tirer sur le n° 1 du régime, le capitaine Moussa Dadis Camara, dit Dadis. Officiellement, ce dernier « se repose » au Maroc, à la clinique royale de l'hôpital militaire Mohammad V à Rabat, après avoir été opéré « d'un traumatisme crânien ». Mais les Guinéens s'interrogent sur son véritable état de santé, puisqu'il n'a fait aucune déclaration ni apparition depuis qu'il a été blessé à la tête par son aide de camp.

Diplomatie
Nauru, micro-État du Pacifique, reconnaît l'indépendance de l'Ossétie du Sud

La petite île de Nauru, dans l'océan Pacifique, a reconnu l'indépendance de la région rebelle géorgienne d'Ossétie du Sud, a annoncé hier le président sud-ossète, Edouard Koïkoty. Nauru, un îlot de 24 km2 peuplé de 14 000 habitants, est le quatrième État à reconnaître ces deux régions, après la Russie, le Nicaragua et le Venezuela, alors que le reste de la communauté internationale continue de considérer l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie comme des entités géorgiennes. Le quotidien russe Kommersant, citant des sources diplomatiques non identifiées, avait rapporté lundi que Nauru avait demandé une aide économique de 50 millions de dollars à la Russie avant le déplacement d'une délégation de l'île en Abkhazie mardi.

Pakistan
La justice annule un décret amnistiant le président et des ministres

La Cour suprême du Pakistan a annulé hier un décret de 2007 amnistiant Asif Ali Zardari, aujourd'hui président, ainsi que des ministres, ouvrant la voie à des poursuites pour corruption qui pourraient déstabiliser un gouvernement déjà très contesté. M. Zardari reste certes pour l'heure protégé par son immunité présidentielle pour les cas de corruption le concernant directement. Mais l'invalidation de ce décret protégeant au total plus de 8 000 personnalités politiques et du monde des affaires va permettre de rouvrir des procédures judiciaires contre ses proches pour des affaires où son nom était cité.

Corée du Nord
Pyongyang accepterait d'évoquer l'enrichissement d'uranium

La Corée du Nord acceptera d'aborder son plan d'enrichissement d'uranium lors de futures discussions, a affirmé hier l'émissaire américain Stephen Bosworth, alors que Washington confirmait que le président Barack Obama avait écrit à son homologue Kim Jong-il. La Corée du Nord avait claqué la porte en avril des négociations à Six (les deux Corées, le Japon, les États-Unis, la Chine et la Russie) visant à lui faire abandonner son programme nucléaire. Le régime stalinien avait procédé dans la foulée à son deuxième essai nucléaire depuis celui de 2006.

Cambodge
Deux ex-dirigeants des Khmers rouges inculpés de génocide

Deux ex-dirigeants du régime des Khmers rouges au Cambodge (1975-1979) ont été inculpés de génocide à l'encontre des Vietnamiens et de la minorité musulmane des Chams, marquant une première dans l'histoire du tribunal parrainé par les Nations unies. Le numéro deux et idéologue du régime de Pol Pot, Nuon Chea, et son ministre des Affaires étrangères, Ieng Sary, se sont vus notifier ces nouvelles poursuites cette semaine, a indiqué Lars Olsen, porte-parole de la cour. Les deux hommes sont aussi poursuivis notamment pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Ils doivent être jugés en principe d'ici à 2011 avec Khieu Samphan, président du Kampuchéa démocratique, et Ieng Thirith, ministre des Affaires sociales du régime et épouse de Ieng Sary.

Birmanie
Suu Kyi rencontre des cadres de son parti

L'opposante birmane Aung San Suu Kyi, maintenue en résidence surveillée par la junte, a obtenu l'autorisation de rencontrer hier à Rangoun des cadres de la direction de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). La dissidente, condamnée en août à 18 mois supplémentaires d'assignation à résidence, s'est entretenue pendant 45 minutes avec le président de la LND, Aung Shwe, son secrétaire Lwin et un autre membre du comité exécutif, Lun Tin, tous les trois âgés de plus de 85 ans. La LND avait triomphé lors des dernières élections organisées en Birmanie, en 1990, mais n'a jamais été autorisée à exercer le pouvoir. La lauréate du prix Nobel de la paix a été de son côté privée de liberté pendant 14 des 20 dernières années. Le régime militaire a promis d'organiser des élections en 2010. Aucune date n'a cependant été annoncée et le scrutin est suspendu à la promulgation de deux textes de lois dont le contenu est pour l'heure inconnu.
FranceKouchner, le ministre « le plus gaffeur »Le chef de la diplomatie Bernard Kouchner a été désigné le « plus gaffeur des ministres » du gouvernement français, tandis que sa collègue de l'Économie, Christine Lagarde, était jugée « la meilleure », selon les...

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