Une nouvelle réunion des directeurs politiques des Six grandes puissances chargées du dossier du nucléaire iranien devrait se tenir "prochainement", a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères, en évoquant "une nouvelle séquence" dans l'approche internationale.
"Il n'y a pas de date encore, ce sera prochainement", a déclaré à la presse le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, interrogé sur cette éventuelle rencontre des directeurs politiques des Etats-Unis, de Russie, de Chine, de France, de Grande-Bretagne et d'Allemagne.
A la question de savoir si ce serait avant la fin de l'année, il a répondu: "Personnellement je serais enclin à dire oui mais je ne peux pas le confirmer".
"Nous sommes en train d'entrer dans une nouvelle séquence" dans le dossier nucléaire iranien, a-t-il aussi souligné.
"On a été au cours des derniers mois en position d'ouverture au dialogue, à la coopération avec l'Iran. On a posé beaucoup de questions, on a manifesté beaucoup d'attentes vis-à-vis de l'Iran et nous n'avons pas reçu grand-chose en retour. Nous avons eu une seule réunion à Genève le 1er octobre d'un dialogue politique général entre les Six et l'Iran", a-t-il ajouté.
"Nous avons demandé une autre réunion, on n'a pas eu de réponse. Nous avons eu ensuite à Vienne des discussions techniques sur l'enrichissement à l'extérieur de l'uranium iranien à des fins scientifiques. On a fait des propositions portées par l'AIEA, l'Iran n'a pas répondu", a-t-il fait valoir.
L'Union européenne a affirmé vendredi son soutien à d'éventuelles nouvelles sanctions de l'ONU.
L'Iran est déjà visé par cinq résolutions du Conseil de sécurité, dont trois assorties de sanctions, pour son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium, officiellement à des fins civiles mais ce dont doutent les grandes puissances.
"Il n'y a pas de date encore, ce sera...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban