Fadel a également attiré l'attention sur un événement spécial cette année, organisé en collaboration avec le ministère de la Culture. Il s'agit de la tenue, sur trois jours, d'un colloque réunissant de nombreux grands écrivains arabes et libanais, dont Émily Nasrallah, Bahaa el-Taher, Habib el-Salmi, Rachid el-Daïf, Janane Jasem Halawi, Leila Osman, Élias Khoury, Alawiya Sobh, Mohammad Barada... Parmi les thèmes à débattre : la littérature et l'exil, la littérature et la guerre, la littérature et les bouleversements politiques et, enfin, la littérature et la société.
Dans le cadre de sa politique d'encouragement de la lecture, le Salon organise également des activités s'adressant aux jeunes écoliers et aux étudiants, de même qu'il prévoit des concours pour soutenir la production littéraire et les jeunes talents. Le Salon du livre arabe comprend également de nombreux hommages à des écrivains ou poètes et, bien évidemment, des séances de signatures.
La présidente du syndicat de l'Union des éditeurs, Samira Assi, a saisi l'occasion pour rendre un hommage aux éditeurs libanais qui ont contribué à donner à cette manifestation un aspect fédérateur culturel et régional. Elle a également salué la persévérance du Club culturel arabe qui organise cet événement depuis 53 ans.
Elle a conclu son mot en invitant les gouvernements des pays arabes à soutenir la production du livre et en incitant les éditeurs à appliquer les réglementations du métier.
À signaler que le 53e Salon du livre arabe se tiendra au BIEL, au centre-ville, jusqu'au 24 décembre. Il accueille ses visiteurs de 10h00 à 22h00.
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