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Damas croit en une solution "politique" à la crise du nucléaire iranien

La Syrie a de nouveau défendu jeudi le droit de l'Iran à enrichir de l'uranium à des fins civiles plaidant pour une "solution politique, loin des sanctions", à la crise entre Téhéran et les grandes puissances sur le programme nucléaire controversé iranien.

Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé "le droit de l'Iran et des autres pays signataires du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) à enrichir l'uranium à des fin civiles", selon l'agence officielle Sana, une position que la Syrie défend depuis le début de la crise autour du programme nucléaire controversé de Téhéran.

M. Assad, dont le pays est un allié de l'Iran dans la région, s'exprimait à l'occasion d'une visite à Damas du secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Saïd Jalili.

Il a par ailleurs affirmé lors d'un entretien avec M. Jalili la nécessité de "la poursuite de la coordination entre Damas et Téhéran pour servir la sécurité et la stabilité dans la région".

L'Iran a confirmé mercredi son intention de produire lui-même l'uranium fortement enrichi dont il estime avoir besoin pour son programme nucléaire, rejetant les pressions de la communauté internationale qui redoute de voir l'Iran se doter de l'arme atomique, sous couvert de programme civil.

"La Syrie croit en une solution politique, loin des sanctions", a déclaré pour sa part le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

Certaines grandes puissances, comme les Etats-Unis, n'ont pas exclu de nouvelles sanctions contre l'Iran en raison du manque de coopération de ce pays avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour parvenir à un accord sur son programme nucléaire controversé.

"Nous espérons que les choses n'iront pas vers la confrontation", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse avec M. Jalili.

Le responsable iranien a indiqué que l'Iran était déterminé à défendre son "droit légitime" à utiliser l'énergie atomique à des fins civiles.

Il a par ailleurs souligné les "relations stratégiques et très amicales" qu'entretiennent Damas et Téhéran.

L'AIEA a condamné vendredi la politique nucléaire de l'Iran à une large majorité, incluant la Russie et la Chine, deux soutiens traditionnels de Téhéran.

La Syrie a de nouveau défendu jeudi le droit de l'Iran à enrichir de l'uranium à des fins civiles plaidant pour une "solution politique, loin des sanctions", à la crise entre Téhéran et les grandes puissances sur le programme nucléaire controversé iranien.
Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé "le droit de l'Iran et des...