Des météorites, des squelettes de dinosaure, des tenues de cosmonaute, des paons empaillés... Une vente d'étonnants objets dignes des cabinets de curiosité du XVIIe siècle est organisée la semaine prochaine à Paris. « Si le temps nous était compté » est le thème choisi pour cette dispersion, les 1er et 2 décembre, de 450 lots datant, selon les termes du dossier de presse, « de la création du système solaire à la conquête de l'espace ».
Pièce maîtresse de cette vente : un squelette de spinosaure de huit mètres de long datant de 100 millions d'années avant J-C reconstitué à partir de différents ossements retrouvés en Afrique du Nord en l'espace d'une vingtaine d'années. Cette pièce de paléontologie sans réelle valeur scientifique côtoiera une authentique météorite de 1,7 tonne retrouvée en Sibérie. Les deux objets sont estimés chacun plusieurs centaines de milliers d'euros. Quelques centaines d'euros devraient suffire en revanche pour acquérir un oiseau empaillé ou un petit fossile d'insecte.
« Il y a en a pour toutes les bourses et pour tous les fantasmes », résume Bertrand Cornette de Saint Cyr, commissaire de la vente, dans une salle de la maison Drouot-Montaigne transformée en galerie de l'évolution. « Ici on n'est plus dans l'objet, on n'est plus dans la contemplation d'un tableau fait par la main de l'homme, on est aux sources de la vie, aux sources de tout en fait », a-t-il dit à Reuters. Qui est selon lui susceptible d'acheter aujourd'hui un squelette de dinosaure? « On serait vraiment très fiers de vendre le spinosaurus à une institution. Il y a aussi beaucoup de gens qui s'intéressent à la préhistoire », répond Bertrand Cornette de Saint Cyr.
Une soixantaine d'objets de la vente racontent la conquête de l'espace. Tels un fauteuil de pilote de la navette Buran, un extincteur de la station spatiale Mir, des boulons de capsule Soyouz et une combinaison portée par le cosmonaute russe Vladimir Djanibekov. « C'est l'un des cosmonautes les plus titrés de la conquête spatiale russe puisqu'il a été responsable de cinq missions spatiales dont celle où il y avait le Français Jean-Louis Chrétien », précise le collectionneur François Daneck, à qui appartiennent les objets spatiaux mis en vente. Aux yeux de cet antiquaire passionné, tout ce qui a séjourné dans l'espace peut avoir valeur d'œuvre d'art. « Il y a des objets qui peuvent être assimilés à des œuvres d'art contemporain. Un gant de l'espace sur le bureau d'un chef d'entreprise, ça peut être "top". »
Pièce maîtresse de cette vente : un squelette de spinosaure de huit mètres de long datant de 100 millions d'années avant J-C reconstitué à partir de différents ossements retrouvés en Afrique du Nord en l'espace d'une vingtaine d'années. Cette pièce de paléontologie sans réelle valeur scientifique côtoiera une authentique météorite de 1,7 tonne retrouvée en Sibérie. Les deux objets sont estimés chacun plusieurs centaines de milliers d'euros. Quelques centaines d'euros devraient suffire en revanche pour acquérir un oiseau empaillé ou un petit fossile d'insecte.
« Il y a en a pour toutes les bourses et pour tous les fantasmes », résume Bertrand Cornette de Saint Cyr, commissaire de la vente, dans une salle de la maison Drouot-Montaigne transformée en galerie de l'évolution. « Ici on n'est plus dans l'objet, on n'est plus dans la contemplation d'un tableau fait par la main de l'homme, on est aux sources de la vie, aux sources de tout en fait », a-t-il dit à Reuters. Qui est selon lui susceptible d'acheter aujourd'hui un squelette de dinosaure? « On serait vraiment très fiers de vendre le spinosaurus à une institution. Il y a aussi beaucoup de gens qui s'intéressent à la préhistoire », répond Bertrand Cornette de Saint Cyr.
Une soixantaine d'objets de la vente racontent la conquête de l'espace. Tels un fauteuil de pilote de la navette Buran, un extincteur de la station spatiale Mir, des boulons de capsule Soyouz et une combinaison portée par le cosmonaute russe Vladimir Djanibekov. « C'est l'un des cosmonautes les plus titrés de la conquête spatiale russe puisqu'il a été responsable de cinq missions spatiales dont celle où il y avait le Français Jean-Louis Chrétien », précise le collectionneur François Daneck, à qui appartiennent les objets spatiaux mis en vente. Aux yeux de cet antiquaire passionné, tout ce qui a séjourné dans l'espace peut avoir valeur d'œuvre d'art. « Il y a des objets qui peuvent être assimilés à des œuvres d'art contemporain. Un gant de l'espace sur le bureau d'un chef d'entreprise, ça peut être "top". »
Des météorites, des squelettes de dinosaure, des tenues de cosmonaute, des paons empaillés... Une vente d'étonnants objets dignes des cabinets de curiosité du XVIIe siècle est organisée la semaine prochaine à Paris. « Si le temps nous était compté » est le thème choisi pour cette...
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