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Moyen Orient et Monde

Clotilde Reiss comparaît devant le tribunal de Téhéran

La jeune Française Clotilde Reiss, accusée d'avoir participé au mouvement de protestation post-électoral en Iran, a comparu hier devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran avant de regagner l'ambassade de France où elle est confinée depuis la mi-août. C'est le ministère français des Affaires étrangères à Paris qui a annoncé sa nouvelle comparution, les autorités judiciaires et politiques iraniennes n'ayant toujours pas fait de commentaires sur cette nouvelle audience. « Le juge lui a indiqué qu'elle pourrait être reconvoquée pour une nouvelle audience », a indiqué le porte-parole du ministère français, Bernard Valero. « Elle est toujours en attente de jugement », a-t-il dit. « Nous souhaitons que son innocence soit reconnue et qu'elle puisse regagner la France ». Le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, cité par l'agence MEHR, a affirmé qu'il faudrait « attendre la décision du juge pour savoir si c'est la dernière audience » ou non.
Clotilde Reiss avait été arrêtée le 1er juillet. Elle a été libérée sous caution le 16 août, à condition de rester à l'ambassade de France à Téhéran dans l'attente de son jugement. La jeune Française est accusée d'avoir « rassemblé des informations et encouragé les émeutiers » lors des manifestations post-électorales, selon l'agence officielle IRNA. Devant le tribunal où elle avait comparu début août, elle avait « reconnu » avoir participé « pour des motifs personnels » aux manifestations et avoir rédigé un rapport pour un institut dépendant du service culturel de l'ambassade de France, selon des médias officiels iraniens. Elle avait demandé « pardon » en espérant être « graciée », ont-ils ajouté.
Les autorités françaises ont toujours affirmé que Clotilde Reiss était innocente et qu'aucune charge ne pouvait être retenue contre elle. Le 11 novembre, le ministère iranien des Affaires étrangères avait averti la France qu'il n'accepterait aucune condition à la comparution devant la justice de Mlle Reiss, en particulier de garantir qu'elle ne serait pas emprisonnée. Cette affaire a contribué à tendre les relations déjà mauvaises entre Paris et Téhéran, en raison de positions françaises intransigeantes sur le dossier nucléaire iranien.

La jeune Française Clotilde Reiss, accusée d'avoir participé au mouvement de protestation post-électoral en Iran, a comparu hier devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran avant de regagner l'ambassade de France où elle est confinée depuis la mi-août. C'est le ministère français des Affaires...

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