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Sport

Ligue 1 - Paris SG : Erding déjà capital

Le retour dimanche à Marseille de Mevlut Erding, blessé depuis le 30 août, est l'unique lueur d'espoir du moment d'un Paris SG qui s'enfonce doucement : en son absence, le PSG a pu mesurer à quel point son jeune attaquant turc lui était déjà devenu indispensable.
L'aptitude à supporter la pression et les contacts sur ses épaules, là où il a justement été opéré après Lille, sont donc au centre de toutes les interrogations de son club. Surtout que Hoarau, l'autre attaquant vedette, vient de rechuter, vraisemblablement jusqu'à la trêve cette fois. Surtout face à l'OM, le rival héréditaire.
« On s'est rapidement rendu compte qu'il était important pour nous, approuve son coéquipier Sammy Traoré. « Mev », c'est le joueur capable de faire basculer un match à lui seul. »
Avec lui et malgré une préparation perturbée par une première blessure, le PSG a pris dix points sur douze en août et inscrit dix buts. Sans lui, il n'a marqué qu'à trois reprises et n'a ramené que trois points en cinq matches. Dans l'intervalle, l'équipe a glissé de la 2e à la 9e place.
« Il ne manque que des buts car, dans le jeu, on est bien », minimise l'ex-Sochalien, sous contrat jusqu'en juin 2013.
Puissant, technique et efficace, l'international turc de 22 ans, déjà auteur de deux buts et d'une passe décisive en quatre matches, se sait très attendu mais assure que cela ne l'inhibe pas.
« Au contraire, argumente-t-il. Pendant ma blessure, beaucoup de supporters m'ont dit qu'ils comptaient sur moi. Je n'ai pas envie de les décevoir. Ça donne une motivation supplémentaire pour revenir plus fort. Et dès Marseille, le match auquel tout joueur du PSG rêve de participer un jour. »

Objectif C1
Fan dans sa jeunesse des Turcs de Galatasaray et du PSG de Raï, Erding est conscient d'avoir basculé dans un univers autre que celui de Sochaux, son club formateur.
« Ici, tu n'as pas le droit à l'erreur, tous tes gestes sont regardés, explique-t-il. À Sochaux, je pouvais faire un mauvais match et passer inaperçu. À Paris, si tu n'es pas bon, ça se voit tout de suite. C'est une pression supplémentaire, mais c'est vraiment motivant. »
« Quand on joue au PSG, on se doit d'être bon, reprend-il. Moi, je sais que je fais plus d'efforts ici. Sur le terrain, mais aussi en dehors. Tous les jours, j'essaie d'arriver en avance à l'entraînement pour bien me préparer. Paris, c'est le haut niveau. Il faut être professionnel pour y arriver. »
Véritable force de la nature, et doté de cuisses tellement musclées qu'elles l'obligent à un travail spécifique de renforcement de la ceinture abdominale, « Mev », à la différence des us et coutumes du milieu, n'hésite pas à revendiquer ambitions personnelles et collectives.
« Je suis venu ici pour jouer la Ligue des champions, assène-t-il. Le PSG est un club à la stature européenne. Nous, les joueurs, devons être à la hauteur pour redonner au club une place en Europe. Même si on sait que ce sera très dur, on se doit d'aller titiller les trois gros du championnat. »
« Sur un plan personnel, j'aimerais donner autant de passes décisives que l'an passé (ndlr six) et battre mon record de buts en L1 (ndlr 11 lors des deux dernières saisons). À douze buts, je serais content. Si j'y parviens, cela voudra dire que l'équipe a été bonne. Et c'est sans doute le plus important »
Éléments de réponse dès dimanche à Marseille contre qui il avait marqué à deux reprises l'an passé.
Le retour dimanche à Marseille de Mevlut Erding, blessé depuis le 30 août, est l'unique lueur d'espoir du moment d'un Paris SG qui s'enfonce doucement : en son absence, le PSG a pu mesurer à quel point son jeune attaquant turc lui était déjà devenu indispensable.L'aptitude à supporter la pression et les contacts sur ses...

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